Quelque 1500 combattants de groupes armés actifs dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, qui ont déposé les armes, peuvent espérer une reconversion dans l’armée régulière ou la police, a-t-on appris dimanche de source officielle.
Le ministre de l’Intérieur congolais Richard Muyej Mangez, qui a rencontré ces anciens combattants regroupés à Bweremana – à environ 50 kilomètres de Goma, la capitale provinciale – leur a offert le “choix” d’intégrer “l’armée ou la police”, a relaté aux médias Célestin Sibomana, attaché de presse pour la province du Nord-Kivu. “Ceux qui traînent les pieds dans la forêt ont été invités à déposer les armes car l’heure est venue de faire la paix”, a déclaré Célestin Sibomana, rapportant les propos du ministre. Au total, quelque “1500″ combattants ont “déjà répondu présent à l’appel du chef de l’État Joseph Kabila, celui de déposer les armes”, a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Intérieur congolais Richard Muyej Mangez, qui a rencontré ces anciens combattants regroupés à Bweremana – à environ 50 kilomètres de Goma, la capitale provinciale – leur a offert le “choix” d’intégrer “l’armée ou la police”, a relaté aux médias Célestin Sibomana, attaché de presse pour la province du Nord-Kivu. “Ceux qui traînent les pieds dans la forêt ont été invités à déposer les armes car l’heure est venue de faire la paix”, a déclaré Célestin Sibomana, rapportant les propos du ministre. Au total, quelque “1500″ combattants ont “déjà répondu présent à l’appel du chef de l’État Joseph Kabila, celui de déposer les armes”, a-t-il ajouté.
Plusieurs groupes armés ont exprimé leur volonté de déposer les armes
Ces combattants viennent principalement de Masisi et de Rutshuru, territoires du Nord-Kivu, une région riche en ressources naturelles que se disputent les nombreux groupes armés de la région. La plupart d’entre eux étaient actifs dans les milices Nyatura et Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), qui se sont souvent affrontées, qui sont accusées d’exactions sur des civils et qui avaient auparavant manifesté leur désir d’intégrer l’armée. Depuis la fin de la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), qui a capitulé le 5 novembre après un an et demi de lutte, plusieurs groupes armés ont exprimé leur volonté de déposer les armes – avec ou sans conditions.
Enregistrer un commentaire