Le M23 est un "mouvement rebelle, une force négative (...) je ne vois pas quelqu'un qui puisse se lever et nous dire où s'arrêter", a déclaé le ministre congolais de la défense, répondant indirectement à une mise en garde de l'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Russell Feingold.
Le ministre de la Défense de la RDC a appelé les rebelles du M23 à se rendre, après les derniers revers infligés au groupe par l’armée congolaise au Nord-Kivu.
"Nous en appelons à des redditions volontaires, au désarmement" des rebelles, a déclaré Alexandre Luba Ntambo, ajoutant que ne reculerait devant rien pour défendre le territoire national.
"Nous en appelons à des redditions volontaires, au désarmement" des rebelles, a déclaré Alexandre Luba Ntambo, ajoutant que ne reculerait devant rien pour défendre le territoire national.
Le M23 est un "mouvement rebelle, une force négative (...) je ne vois pas quelqu'un qui puisse se lever et nous dire où s'arrêter", a-t-il ajouté, répondant indirectement à une mise en garde de l'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Russell Feingold.
M. Feingold avait déclaré auparavant qu'il "faut que les combats s'arrêtent".
M. Feingold avait déclaré auparavant qu'il "faut que les combats s'arrêtent".
"J'espère que le président Kabila et d'autres en RDC réalisent que même s'ils sont confortés militairement par les derniers événements, il y a d'énormes risques à continuer comme ça, en pensant que la solution militaire est l'unique réponse."
L'ONU et l'UE ont également appelé les deux belligérants à reprendre leurs discussions à Kampala, suspendues depuis une semaine.
Les FARDC avancent
L’armée congolaise a repris lundi aux rebelles du M23 la base militaire stratégique de Rumangabo, dans l’est de la RDC, à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Les Forces armées de la RDC, qui il y a un an avaient fui leur poste face devant l’avancée rebelles, ont ainsi repris la cinquième localité aux rebelles en l’espace de quelques jours, semblant marquer un tournant dans le conflit.
L'ONU et l'UE ont également appelé les deux belligérants à reprendre leurs discussions à Kampala, suspendues depuis une semaine.
Les FARDC avancent
L’armée congolaise a repris lundi aux rebelles du M23 la base militaire stratégique de Rumangabo, dans l’est de la RDC, à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Les Forces armées de la RDC, qui il y a un an avaient fui leur poste face devant l’avancée rebelles, ont ainsi repris la cinquième localité aux rebelles en l’espace de quelques jours, semblant marquer un tournant dans le conflit.
“Je confirme que nous avons juste repris la ville de Rumangabo”, a déclaré le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu.
“Nous sommes entré dans la ville à 11 heures du matin sous les applaudissements de la population”.
“Nous sommes entré dans la ville à 11 heures du matin sous les applaudissements de la population”.
Tenue par le M23 depuis plus d'un an, cette base servait de centre d'entraînement pour les rebelles. Elle constitue le dernier verrou avant la frontière ougandaise.
Pendant le week-end, les FARDC ont repris les localités de Kiwanja, Rutshuru, Buhumba et Kibumba. Militairement, Rumangabo était la plus importante.
Le M23 veut montrer sa "bonne foi"
“Nous nous sommes retirés parce que nous avons estimé qu’il etait temps de prouver à la face du monde notre bonne foi”, a déclaré à BBC Afrique Bertand Bismiwa, le président politique du M23.
Pendant le week-end, les FARDC ont repris les localités de Kiwanja, Rutshuru, Buhumba et Kibumba. Militairement, Rumangabo était la plus importante.
Les rebelles avaient quitté la ville dimanche après-midi, selon un soldat congolais capturé et détenu par les rebelles à Rumangabo depuis 2012.
Le M23 veut montrer sa "bonne foi"
“Nous nous sommes retirés parce que nous avons estimé qu’il etait temps de prouver à la face du monde notre bonne foi”, a déclaré à BBC Afrique Bertand Bismiwa, le président politique du M23.
”Si le gouvernement continue à nous faire la guerre nous entrerons dans l’option offensive”, a-t-il ajouté.
Du fait de la progression des troupes gouvernementales, le M23 ne contrôle désormais plus que quelques centaines de kilomètres carrés limitrophes de l'Ouganda et du Rwanda, deux pays que l'ONU et Kinshasa accusent régulièrement - malgré les démentis des intéressés - de soutenir les rebelles.
Selon des sources militaires étrangères, le nombre des combattants du M23 serait dorénavant inférieur au millier.
Télé Tshangu avec BBC Afrique
Du fait de la progression des troupes gouvernementales, le M23 ne contrôle désormais plus que quelques centaines de kilomètres carrés limitrophes de l'Ouganda et du Rwanda, deux pays que l'ONU et Kinshasa accusent régulièrement - malgré les démentis des intéressés - de soutenir les rebelles.
Selon des sources militaires étrangères, le nombre des combattants du M23 serait dorénavant inférieur au millier.
Télé Tshangu avec BBC Afrique
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