
Hier, nous prenions déjà le peuple à témoin, en lui disant de faire attention et en ces termes: “Arrêtez Kabila aujourd’hui (1998), demain il sera trop tard ». Une page du journal Le soft paraissant à Kinshasa en fait foi. Le feu journaliste –éditeur Bosange-Yema, qui reprendra la totalité de l’article dans son quotidien L’Alarme,
... sera à son tour arrêté suite à la publication de cet article. Accusé d’atteinte à la sécurité de l’Etat par Laurent Désiré Kabila et Munene, jugé et condamné, emprisonné à Makala d’où il s’échappera pour nous rejoindre en exil politique déjà l’époque à Brazzaville, et ce avant de nous envoler vers d’autres cieux où nous nous trouvons ce jour.
Bosange mourra quelques mois après à Brazzaville suite aux tortures endurées à la prison de Makala. Il laissera deux femmes, deux mères éprouvées avec plus de 14 enfants. Nous avons une dette envers la nation et aux enfants de Bosange mort pour la défense du Congo.
Nous en profitons ce jour pour lui un rendre un vibrant hommage et à travers lui, à l’ensemble de toute la presse acquise au changement.
Aujourd’hui, nous affirmons, et par cette voie, que :
NOUS AVONS MANQUÉ VOTRE AIEUL, NOUS NE VOUS MANQUERONS PAS.
Mufoncol Tshiyoyo
Enregistrer un commentaire