Tutsi congolais, Banyamulenge expressions chères à Colette Breackman du journal belge "Le Soir" et certains enfumeurs occidentaux pour mieux formater l'esprit de congolais.
Tutsi congolais n'existe que dans le langage des prédateurs, exploiteurs, pilleurs de tous acabit. Dans l'histoire du Congo, on est Congolais puisqu'on appartient à une tribu, qui a sa langue, us et coutumes reconnue et attestée par les documents coloniaux. "Au Kivu, Mulenge est une colline qui ne peut jamais engendrer. Il n'y a pas des banya mulenge au Congo" avait déclaré Vangu Mambwebi au Haut-Conseil-Parlement de transition (HCR-PT) au Palais du peuple, en présentant le rapport de sa commission, connue sous l’appellation de Commission Vangu après une enquête studieuse dans le Kivu.
Invité par Réveil FM en 2002, Vangu Mambweni était venu dans nos studios. Une fois dans mon bureau pour le briefing avant le passage au micro, il s'était rétracté et m'avait remercier de l'avoir invité, pour se dérober il avait évoque le devoir de réserve du à son rang.
Il était attaché à la présidence de la République. De quoi Vangu Mabweni avait-il peur ? Se savait-il menacé ou ciblé par des tutsi ? Tué à Kinshasa par poison à retardement, Vangu Mambueni était un homme politique et un laïc kimbanguiste engagé !
Vangu Mambueni a tiré sa révérence le mercredi 11 juillet 2007 dans la matinée à son domicile de Kinshasa-Matete, sortant ainsi pour toujours d’une paralysie générale au point que son entourage considère son décès comme une délivrance.
Selon un ancien collaborateur de Vangu Mambueni tant à la présidence de la République qu’au ministère des Affaires étrangères où le défunt a été conseiller politique et diplomatique et vice-ministre, son ancien patron est mort à la suite d’un poison à retardement dont les auteurs et ou commanditaires se retrouvent au sommet de l’Etat. Et pour cause, les Rwandais infiltrés dans nos institutions, qui reçoivent et n'agissent que selon les ordres de Paul Kagamé , la Nazi de Mille colline Kigali n’ont jamais pardonné à Vangu Mambueni son zèle à la tête de la commission Vangu du Haut Conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) en rapport avec les bruits des bottes aux frontières de la République du Zaïre avec le Rwanda en 1994.
On se souviendra de ce qu’à la tête de la commission d’enquête parlementaire portant son nom, Vangu Mambueni avait dénoncé en 1994 le plan rwandais visant l’annexion du Nord-Kivu et les intentions des Tustsi de vouloir régenter le pouvoir en République démocratique du Congo.
Après l'assassinat de m'zée Laurent-Désiré Kabila, et la prise du pouvoir par l'imposteur qui se fait appeler Joseph kabila, qui agit en Pro-Consul de Paul Kagamé, ce ne fut pas une partie de plaisir pour l'ancien président de la commission d’enquête parlementaire Vangu qui fut obligé de vivre dans la clandestinité après avoir failli être tué chez lui par des hommes armés.
Toute vérité n'est pas bonne à dire, déclare un adage populaire. Mais si les intérêts et les équilibres nationaux sont menacés, le mutisme de la vérité et la passivité se confondent purement et simplement à la complicité ou à la trahison.
C'est de cette façon que certains observateurs justifient la réaction de Vangu et apprécient à juste titre les vérités mises à nu par son rapport. Ce dernier ne fait qu'éveiller la curiosité des compatriotes congolais sur les faits qui se passent réellement autour d'eux et les invitent à demeurer attentifs sur ce phénomène de placement des originaires du Rwanda, qui semble passer inaperçu pour la grande partie du peuple congolais préoccupée par la solution de la guerre, mais qui constitue par contre tout un programme de conquête hégémonique et de recherche de leadership pour mieux esclavagiser les Congolais.
Lorsque les Congolais sont chassés de leur terre et ils deviennent des réfugiés dans leur propre pays. Lorsqu'ils sont contraints à errer dans un dénuement qui ne dis pas son nom. Et lorsqu'on place des populations tutsi rwandaises sur des terres congolaises puisque les congolais sont été contraints à la fuite.
Est-ce normal ?
Relire le rapport de la commission Vangu est une nécessité, plus un devoir patriotique.
Comme avec David Vincent, nous devons crier haut et fort que: "Les envahisseurs sont là !"
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