Après quatre jours de combats, traqués par les FARDC et la Mission de l’ONU pour la stabilisation

Ce à quoi les rebelles avaient répondu mardi, dans un communiqué publié sur leur site internet, que sa déroute des derniers jours n’était “nullement un signe de faiblesse”, mais un repli tactique sur sa “base arrière de Bunagana”, fief des autorités politiques du mouvement, à la frontière avec l’Ouganda.
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La vérité est sûrement à chercher entre ces deux interprétations des mouvements militaires spectaculaires des derniers jours. le M23 est “capable de bien des surprises, même s’il est poussé en dehors des frontières”, explique Fidel Fabilemba, chercheur à l’ONG américaine Enough Project.
Selon un habitant joint au téléphone par l’AFP, les combattants du M23, se déployaient dans la matinée sur les collines verdoyantes de Chanzu et Mbuzi, à environ 2 000 mètres d’altitude, à 80 kilomètres au nord de Goma.
Tirs de mortier
De Rumangabo, base militaire importante, à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, reprise lundi par l’armée, un journaliste de l’AFP a entendu des tirs de mortiers au loin vers 11h30 (09h30 GMT). “Ça doit être des affrontements dans la zone de Chengerero-Rwanguba”, non loin des collines occupées par les rebelles, a indiqué un commandant d’unité de chars de combats.

Sur la piste remontant vers le nord une centaine de personnes évacuées de Kibumba, essentiellement des femmes et des enfants, revenaient chez elles, chargées de leurs affaires maintenant que les forces gouvernementales contrôlent intégralement la localité.
http://guerre-a-lest.blogspot.com/2013/10/apres-la-defaite-le-m23-retourne-chez.html
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