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    Photos historiques et rares qui prouvent l’infiltration de l’armée rwandaise en RDC

    Ces photos qui circulent sur Facebook et Twitter. Selon la diaspora congolaise ces photos prouvent l’infiltration de l’armée congolaise par les Tutsis Rwandais. Qu’en pensez – vous ?
    1. JOSEPH KABILA ET JAMES KABAREBE
    Joseph Kabila et James Kabarebe
    2. LES TUTSIS BISENGIMANA, JAMES KABARE ET NKUDA BATWARE ENSEMBLES EN RDC
    Bisengimana, James Kabarebe et Nkunda Batware

    3.MOUSTAPHA, IL EST LE COMMANDANT DE LA BASE DE KITONA AU CONGO.CITOYEN TUTSI RWANDAIS,
    MOUSTAPHA, IL EST LE COMMANDANT DE LA BASE DE KITONA

    LES ETATS UNIS S’OPPOSENT A TOUTE TENTATIVE DE REORGANISATION DU M23

    Les Etats-Unis d’Amérique s’opposent à toute tentative de réorganisation des rebelles du M23. Russ Feingold, l’envoyé spécial de ce pays pour la région de Grand lacs, l’a déclaré mardi 28 janvier à Kinshasa au cours d’une conférence de presse. Ce mouvement a été militairement défait par les FARDC au début du mois de novembre dernier.
    « Nous nous opposons énergiquement à toute tentative du M23 de se réorganiser. J’aimerais souligner que les Nations unies et les Etats-Unis ont été bien sûr sérieusement impliqués dans la victoire sur le M23. Nous essayerons de voir de prêt s’il y a quelque preuve que ce soit concernant le M23, s’il essaie de recruter les nouveaux membres », a affirmé Russ Feingold.
    Mercredi 15 janvier dernier, la Monusco avait fait part de ses inquiétudes sur des manœuvres opérées par certains cadres de M23 pour se réorganiser militairement.
    Russ Feingold a indiqué que si ces informations sont avérées, le M23 « recevra une réponse ferme et adéquate ».
    « Nous [les Etats-Unis] appuyons la remarque de Martin Kobler [le patron de la Monusco] qui a déclaré notamment que toute tentative du M23 à se réorganiser recevra une réponse ferme et adéquate. Je pense que les gens sont bien sûr déterminés à faire en sorte que le M23 ne puisse pas faire une sorte de retour sur la scène », a ajouté le diplomate américain.
    Il a appelé tous les pays de la région des Grands lacs à respecter la déclaration de Naïrobi, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la mise en œuvre du processus de DDRR.
    « Ce sont les seuls mécanismes grâce auxquels les anciens combattants pourront quitter leurs groupes armés pour s’adonner à d’autres occupations. Et en mon sens, ce sont les meilleurs moyens de pouvoir empêcher le M23 de revenir sur la scène », a ajouté Russ Feingold.
    Deux déclarations ont mis fin aux pourparlers de Kampala. Elles ont été signées en décembre à Nairobi. L’une par le M23, marque la dissolution de ce mouvement rebelle. Et l’autre signée par Kinshasa marque l’engagement de la RDC à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement congolais un projet de loi d’amnistie des éléments du M23.
    L’accord d’Addis-Abeba signé le 24 février par onze pays africains vise principalement la stabilité de l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis deux décennies.

    MAMADOU NDALA, HEROS OU COLLABO D'APRES VOUS ?

    LES IMAGES FILMÉES ET CACHÉES PAR MAMADOU NDALA QUI SONT LA CAUSE ÉVENTUELLE DE SA MORT ! SON PROCHE COLLABORATEUR DÉVOILÉ TOUTE LA VÉRITÉ SUR LE POURQUOI DE LA MORT DE SON POTE ET PAR QUI ? SES ORIGINES, SES SECRETS SUR CE POUVOIR VENDU DE KINSHASA !  ALORS COLLABO OU HÉROS ? SUIVEZ :
    Même si le patron de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) affirme que celle-ci ne tolérera pas la résurgence militaire du M23 en territoire congolais, tous les paramètres en présence indiquent que cette rébellion n'a jamais été totalement éradiquée.
    Car, malgré sa défaite militaire du mois d'octobre 2013, et la fuite d'une partie de ses cadres militaires et combattants en Ouganda, ses « infiltrés » présents au sein des FARDC et de nouvelles recrues en provenance du Rwanda continuaient à animer ses « cellules dormantes ».

    Les tueries que l'on enregistre ça et là au Nord-Kivu depuis la signature des « Déclarations » de Kampala et attribuées faussement aux rebelles ougandais de l'ADF/Nalu constituent un des signaux indicateurs du retour du M23 dans cette partie du pays. Ainsi, moins d'un mois après leur adoption, les engagements de Nairobi ayant conclu les pourparlers de Kampala n'ont plus aucune valeur.

    Les observateurs notent que cette rébellion, au lieu de se préparer à sa reddition effective à travers le processus de désarmement et démobilisation, à sa mutation en tant que parti politique ou à sa disparition totale comme groupe armé, s'emploie au contraire à se réarmer, à recruter, à chercher des financements pour ses activités et même à relancer la guerre. Bref, Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa se sont servis des « Déclarations » de Nairobi pour endormir une fois de plus le gouvernement congolais.

    Le décor du moment indique que le M23 entretient un contingent de 1500 hommes ou plus en Ouganda, sous la protection de Yoweri Museveni. Le président ougandais, on s'en souvient, continue d'opposer un refus catégorique à toute demande des autorités congolaises liée à leur extradition. Pendant ce temps, le Rwandais s'est lancé dans une nouvelle politique de recrutement intensif de nouveaux combattants pour ce mouvement rebelle. Aux dernières nouvelles, l'on apprend que plusieurs centaines d'éléments sont sur le pied de guerre.

    Il faut compter aussi les infiltrés des FARDC, les déserteurs et membres de divers groupes armés prêts à rallier le M23 sur le territoire congolais même, dès que Kigali aura décidé de repasser à l'offensive.

    Se préparer à une nouvelle guerre

    En marge du rapport de Martin Kobler au Conseil de Sécurité, les Congolais ne devraient plus se faire d'illusion. Le M23 et ses parrains ne s'inscrivent ni dans la logique de l'application de l'Accord- cadre d'Addis-Abeba, ni dans celle de la mise en œuvre des « Déclarations » de Nairobi. Leur schéma de la reconquête militaire des positions et privilèges perdus au Nord-Kivu est en train de se préciser avec des infiltrations dont les échos sont parvenus jusqu'au Conseil de Sécurité.

    Le manque de réponse immédiate de cette institution n'est pas étranger à la présence du Rwanda en tant que membre non permanent. C'est aussi l'indice du doute qui habiterait encore New York au sujet de la reprise des activités militaires du M23 sur le territoire congolais. Pendant que les Nations Unies hésitent, la RDCongo n'a d'autre alternative que de se préparer à la nouvelle guerre qui s'annonce au Nord-Kivu. Les troupes des FARDC devraient être mises en état d'alerte maximale afin de parer à toute surprise désagréable sur une ligne de front dont la porosité a toujours été un des maillons faibles de notre système de défense.

    Surtout, une vigilance tous azimuts devrait être exercée aux points stratégiques et bases logistiques dispensables à la bonne tenue du front. Il est à espérer que des dérapages du genre de celui ayant conduit à l'assassinat du général Mamadou vont être évités. En ce moment où le mental des Congolais est gonflé à bloc, les autorités civiles et militaires nationales devraient prendre les dispositions requises pour anticiper toute nouvelle incursion du M23. 

    MAMADOU Ndala N'EST PAS MORT: « Vous ne faites que me tuer : mais je reviendrai et je serai des millions.

    En mémoire de Moustapha Ndala
    « Vous ne faites que me tuer : mais je reviendrai et je serai des millions. » J. APAZA
    Qui vient de tuer Mamadou Moustapha Ndala ? Qui a tiré sur nos enfants à la RTNC, à l'aéroport, au camp Tshatshi, dans les rues de Lubumbashi ou à l'aéroport de Kindu ? Qui a dit aux partisans de Jean-Pierre Bemba, après la mascarade électorale de 2006 : « Nous allons vous tuer » ? Qui a tiré sur nos compatriotes à l'aéroport de N'Djili le 26 novembre 2011 ? Qui a tué Lumumba le 17 janvier 1961 ? Qui a assassiné Chebeya et Fidèle Bazana ? Et Serge Maheshe ? Et Bapuwa Muamba ? Qui a retiré Eugène Diomi Dongola de l'hôpital dernièrement ? Qui garde Kuthino en prison ? Pourquoi ? Pourquoi ? Qui sont tous ces messieurs ? Des fils du Congo. Souvent coupables d'aimer leur terre-mère et de dire la vérité sur son exploitation éhontée par les élites occidentales dominantes et leurs nègres de service. Ils ont eu le malheur d'être sortis d'une terre aux richesses fabuleuses. En dehors de ces noms connus, plus de 8000.000 des Congolais(es) paient le prix de cette appartenance à cette terre depuis les années 90. Et les efforts sont déployés pour effacer cette histoire ou en falsifier le fil rouge quand tous ces compatriotes ne sont pas tout simplement criminalisés : « ils sont des terroristes ».
    Tuer et ensauvager, c'est nier son humanité et celle de l'autre. Le Congo est en train de basculer dangereusement, par la bêtise de son actuel gouvernement fantoche et de ses supporters, dans l'inhumanité. Il a le devoir de redevenir humain. Contre vents et marées !
    Quand, en 1996-1997, l'AFDL participant de ”l'impérialisme intelligent” prend une part active à la guerre de basse intensité orchestrée par les élites dominantes anglo-saxonnes et ”les nouveau leaders de la renaissance africaine”, Kagame et Museveni, elle ment aux Congolais(es) en prétendant qu'elle s'est engagée à chasser Mobutu du pouvoir pour ”les libérer”. Plusieurs d'entre nous ont cru en ce mensonge. Et cette crédulité perdure. Nos compatriotes sont embrigadés dans l'armée et envoyés au front comme chair à canon au profit des entreprises transnationales.
    Les Africains avertis et les autres hommes et femmes de bonne volonté, à travers le monde, avaient réussi à saisir l'un des enjeux de cette guerre. Se confiant à René Holenstein, Joseph Ki-Zerbo dit : « Je me rappelle que quand Laurent-Désiré Kabila avançait vers Kinshasa, la capitale de ce qui devait devenir la RDC, il était accompagné par de véritables meutes, par des groupes qui chacun flairait sa concession minière. Au cours de la progression, on négociait en même temps les droits concernant les différents secteurs miniers du pays. »[1] Et il ajoute –ceci est très important- : « Aujourd'hui donc, il y a une autre sorte de nouveau partage de l'Afrique qui ne dit pas son nom, mais qui se fait à travers l'invasion capitaliste, financière surtout, dans les différentes zones du continent. »[2] (Les exemples crèvent les yeux : la Libye, le Mali, la Centrafrique, le Soudan, etc.) Avoir accès aux concessions minières, procéder à un nouveau partage de l'Afrique, détruire ses identités culturelles et nationales, avoir une main-d'œuvre corvéable à merci, etc., sont les objectifs permanents des multi et transnationales aidées par « les petites mains expertes du capital » dans « une économie de guerre permanente ». Et Joseph Ki-Zerbo ajoute encore : «Cela nous montre bien que les peuples n'intéressent pas ces gens. Il y a des guerres qui sont soutenues, appuyées, trafics d'armes y compris, par ces organisations et compagnies minières transnationales. Et parfois, elles n'hésitent pas à susciter des rébellions pour affaiblir le pays avec lequel elles négocient. »[3] Elles sont de plus en plus fortes et plus puissantes que les Etats. Elles arrivent, par des lobbys interposés à infléchir les principes de gestion étatique pour leurs intérêts privés tout en réservant aux pays où elles sont installées leur part.
    Nous ne le dirons jamais assez, la matrice organisationnelle sur fond duquel fonctionnent ces multi et transnationales est porteuse de la violence et de la mort. Et ces dernières doivent leur fonctionnement optimal à leur capacité d'impliquer en les corrompant de mille et une façons « leurs petites mains expertes » du Nord et du Sud, de l'Est et de l'Ouest. Elles accomplissent « un travail merveilleux » en réseau, dépassant la ridicule dichotomie des ”méchants loups du Nord” et des ”doux agneaux du Sud”. Dans l'annexe citant les principales sociétés impliquées dans le pillage et la criminalité en Afrique, ”Noir Canada” est très instructif sur ce sujet[4].
    Mensonge, travail minutieux en réseau, corruption des élites compradores, fabrication des rébellions et de la criminalité pour affaiblir les pays convoités, une rhétorique à fortes doses de propagande criminalisant toute résistance à cette néocolonisation de l'Afrique, des cœurs et des esprits, décervelage, etc., telles sont ”les armes de destruction massive” auxquelles recourent ces ”cosmocrates ” sans scrupule, créateurs de ”l'empire de la honte”.
    Avec leurs experts, ils savent que « l'opinion est fondée sur l'ignorance (...). »[5] Ils mobilisent les moyens intellectuels[6], médiatiques, matériels, spirituels, sociaux et économiques pour que l'apprentissage de l'ignorance finisse par démobiliser les cœurs et les esprits et laisser le champ libre à leur exploitation éhontée de l'humain.
    A ce point nommé, les minorités organisées en conscience comprennent qu'elles ne doivent pas baisser la garde. Elles savent ceci : « Informer, rendre transparentes les pratiques des maîtres est la tâche première de l'intellectuel. Les vampires craignent comme la peste la lumière du jour. »[7]
    Disons que ce que le Congo de Lumumba est en train de vivre depuis la guerre de l'AFDL est « une criminalité organisée » par « une économie gangstériste de guerre permanente ». Elle tient à éliminer tous les dignes fils et filles de ce pays. Kimbangu, Kimpa Vita, Lumumba, Chebeya, Bazana, Mbuza Mabe, Tungulu, Mamadou Ndala, Kalume, Serge Maheshe, Alain Moloto, etc. en sont tombés victimes. Et une guerre menée en réseau est difficile à cerner quand on en connaît pas la véritable nature. Elle a des ennemis à l'extérieur et à l'intérieur du pays. Malheureusement, une relecture biaisée de notre histoire ne nous aide pas à avoir le fil rouge de cette criminalité organisée. Souvent, certains d'entre nous citent Adam Hochschild et l'oubient aussitôt après. «La terreur coloniale dans l'Etat du Congo » se poursuit dans un Congo mis sous la tutelle de l'ONU. Hier avec des ”Kapitas médaillés” ; aujourd'hui, avec ”les nouveaux leaders de la renaissance africaine” et leurs complices opérant dans les institutions agencifiées du pays.
    Sommes-nous le seul peuple du monde à subir les affres de la colonisation et de la néocolonisation ? Non. Plusieurs peuples de l'Amérique Latine sont passés par là. Le Venezuela, l'Equateur, la Bolivie en savent quelque chose.
    Prenons un seul exemple, la Bolivie. Indépendante depuis 1825, elle a cru, pour une bonne partie de son peuple, réellement réussir à se débarrasser de l'Etat colonial qu'à l'élection d'Evo Morales en 2005. Pourquoi a-t-il cru en cela ? Evo Morales lui a donné la fierté d'être un peuple digne. En faisant quoi ? En créant un Etat national pluriethnique ou plutôt un Etat de droit plurinational ayant la souveraineté économique, culturelle, spirituelle et matérielle. Cet Etat a récupérer en les nationalisant les entreprises publiques gérant les ressources du sol et du sous-sol bolivarien et en luttant contre la pauvreté. « Devenu maître de ses richesses et souverain sur sa terre, le peuple bolivien, soutient Evo Morales, doit construire une nation pluriethnique, démocratique et solidaire. » Et « pour lui, l'Etat national est synonyme d'Etat de droit. Il organise la justice sociale, l'équité, la protection des droits de l'homme. Il assure à chacun la liberté et la sécurité. » Le peuple bolivien a-t-il chassé les entrepreneurs privés ? Non. Il les gère autrement. Quand ils sont impliqués dans la gestion des entreprises bolivariennes, ils prennent 18% du prix et les 82% vont à l'Etat. Cette opération est légalisée. Le gaz, le pétrole et les mines sont les propriétés du peuple bolivarien et cela ne se discute pas. Une Assemblée constituante a légiféré sur toutes ces matières.
    Comment la Bolivie en est-il arrivé là ? Elle a une tradition de la résistance contre les colons, les néocolons et leurs ”Kapita médaillés”. Déjà en 1781, la Bolivie a connu la mort atroce de l'un de ses dignes fils, un indien, Julien Apaza, alias Tupac Katari. Après avoir égorgé toute sa famille, les bourreaux espagnols le décapitèrent. « Au bourreau qui allait le décapiter, le jeune Tupac Katari aurait dit : « Vous ne faites que me tuer : mais je reviendrai et je serai des millions. »[8] Ces paroles ont été transmises de génération en génération au cours des veillées nocturnes. Et le MAS (Mouvement vers le socialisme), le Front de résistance ayant porté Morales au pouvoir en 2005 fut majoritairement composé des héritiers de cette tradition. Et, il y a quelques semaines, Evo Morales vient d'exproprier une entreprise espagnole d'électricité en vue de la nationaliser.
    Récupérer sa souveraineté en tout et pour tout, légiférer (à partir d'une Assemblée constituante représentative d'une nation plurielle) sur les matières sensibles de cette souveraineté pour éviter les pièges de la dérèglementation, de la libéralisation et de la privatisation tous azimuts du néolibéralisme, refonder l'Etat sur la solidarité et la coopération aux dépens de la matrice organisationnelle violente et mortifère du capitalisme du désastre, tout cela peut permettre à un pays de se tracer une voie alternative. Il n'y a pas de roue à inventer. Tout ou presque est dans les livres. Il faut oser lire et s'instruire. Relayer ce qu'on a lu aux autres sans crainte de la critique et du conflit ”maîtrisé”.
    Le Congo a besoin de son Front de résistance, contre vents et marées. Il doit refonder l'école et y enseigner la relecture de son histoire à partir de l'engagement citoyen de ses dignes filles et fils. C'est vrai. Il a opéré, au cours de son histoire, par sa faute ou sous la pression des vampires, des mauvais choix politiques, géopolitiques et géostratégiques. Il est obligé de les corriger et/ou de les modifier en profondeur. Il doit user de beaucoup d'imagination, de créativité et d'inventivité pour s'imposer des principes éthiques qui l'aide à rompre avec le cycle infernal de l'ensauvagement où il est plongé depuis longtemps.
    Ses dignes filles et fils doivent lire et relire Frantz Fanon et savoir qu'il n'y a qu'un peuple souverain composé majoritairement de ”démiurges” qui renverse les rapports de force dans ce monde dominé par l'argent.
    Oui. Ils doivent relire Frantz Fanon. Il écrit entre autres ceci : « Notre tort à nous, Africains, est d'avoir oublié que l'ennemi ne recule jamais sincèrement. Il ne comprend jamais. Il capitule mais ne se convertit pas. Notre tort est d'avoir cru que l'ennemi avait perdu de sa combativité et de sa nocivité. »
    Relire Frantz Fanon et bien d'autres pour passer de notre collective crédulité à de nouvelles croyances informées par notre processus historique relu de manière critique et par les processus sans lesquels les autres peuples du monde n'auraient pu se débarrasser de l'impérialisme et du néocolonialisme déshumanisants. Qui aurait cru que John Kerry irait avoué, officiellement, qu'après avoir pratiqué la doctrine Monroe en Amérique Latine, pendant longtemps en la traitant comme son arrière-cour, son pays y renonçait ? (La doctrine Monroe n'a pas été l'invention des ”apprentis politiciens” sud-américain , mais de l'empire US comme les guerres de haute ou basse intensité que « sa politique profonde » a imposée aux autres peuples au nom de son exceptionnalisme et l'idéologie du ”choix divin” dont il croit jouir.)
    Le sang des martyrs des peuples luttant sur le temps féconde leurs luttes. Ils peuvent, à la suite de Mao dire : « De défaite en défaite jusqu'à la victoire finale » ! Et quand leurs dignes fils et filles tombent au front parce qu'ils portent en eux des idéaux nobles, ils ne meurent pas : ”ils passent de l'autre côté”, dans ”la cour-toujours-balayée” de Maweja. N'empêche que nous puissions apprendre collectivement à faire la différence entre ”passer de l'autre côté” pour une cause patriotique et juste et mourir par notre faute ou par ignorance pour les entreprises. Même si cela est souvent difficile à percevoir.
    Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi
    Vendredi 03 Janvier 2014

    MORALITÉ :  KO LALISA BANGO MPONGI TE PAPA NDALA
    BA LALA TE BA LALA TE BA LALA TE
    En tout cas bravo mr Mbelu et appareco pour cette pensée  de
    Tupac Katari qui reste le socle même de la prouesse et repère pour tous les résistants et combattants du monde entier. Appareco c'est pourquoi nous vous aimons quelque part car vous pensez et faites des recherches. ça on adore. merci.       ÉQUIPE LIKAMBONAMABELE

    Le M23 recrute à nouveau des jeunes au Rwanda

    Signe d’une paix fragile dans les Grands Lacs
    Le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients à se venger de la gifle encaissée à Nairobi. Au Rwanda, signale la RTBF, ils ne s’encombrent pas de scrupules pour annoncer publiquement qu’ils recherchent des jeunes recrues. Avertissement : l’ennemi n’a pas encore rendu son dernier soupir. Il a la peau dure. 
    Au lendemain de la signature des déclarations séparées à Nairobi, notre Rédaction s’était interrogée s’il fallait s’en féliciter ou en pleurer.
    Le Potentiel avait insisté sur la mauvaise foi de Kigali et Kampala, toujours capables d’opérer, à tout moment, une récupération de la situation. La suite des événements nous donnent raison. Car le M23 et ses parrains ne se sont pas accordé le moindre répit.
     
    Aussi ont-ils repris du service, en cherchant à distraire la communauté internationale par des cadeaux empoisonnés du genre béni-oui-oui de surface ; alors que dans le fond, ils restent ces fauves qui guettent la moindre occasion pour sauter sur leur proie. Ils ne se repentent pas d’avoir fait des concessions importantes sous la pression de la communauté internationale.
    L’inacceptable programmé n’ayant pas abouti, à savoir la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et le M23, les fossoyeurs de la RDC sont en train de ruminer. Leur filleul s’est engagé à ne plus exister comme mouvement politico-militaire, jurant, la main sur le cœur, de se muer en parti politique  afin de canaliser ses revendications. Requête à laquelle le gouvernement de la République a promis  de réserver une suite favorable.
     
    Voilà qu’au moment où les envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs mettent la pression pour que tous les engagements soient respectés, le M23 ainsi que ses soutiens rwandais et ougandais procèdent à des recrutements massifs sur le territoire rwandais ! Le rapport confidentiel de l’ONU tel que relayé par la RTBF faisant foi, il devient clair comme l’eau de roche que cette force négative ne s’avoue pas vaincue et  se rend coupable, par cette révélation, de récidive.
    Le matin du 17 décembre 2013, les Congolais ont pu lire sur une bande défilante une alerte de la Radio télévision belge francophone RTBF. « RDC : selon un rapport confidentiel de l’ONU, les rebelles du M23 recrutent encore au Rwanda malgré leur défaite ». Quid ? Le M23 de même que ses parrains proches et éloignés ne sont prêts à se départir de leur obsession de maintenir leur mainmise sur la RDC.
     
    A la vérité, c’est la mort dans l’âme que Kagame et Museveni ont accepté la cérémonie du 12 décembre 2013 dans la capitale kényane. La stabilité politique, économique et militaire de leurs régimes respectifs tient à l’insécurité et l’instabilité qu’ils se complaisent à entretenir en RDC.
    Dans nos précédentes éditions, nous avons mis en garde le gouvernement et la communauté internationale contre les velléités annexionnistes de Kigali, Kampala et Bujumbura sur la RDC. Ces trois voisins espèrent élargir leurs frontières respectives en assurant le contrôle des pans entiers du territoire congolais. Et, ironie du sort, ils comptent sur le projet de révision des frontières issues de la décolonisation que l’on a fait endosser à l’Union africaine(UA).
     
    La stabilité en RDC met Kagame en difficulté
    Le régime rwandais ne peut pas survivre dans un environnement de paix et de concorde dans la région des Grands Lacs. L’instauration d’une démocratie réelle à Kigali équivaut à une fin certaine du régime sanguinaire basé sur la répression. La dernière preuve est offerte par la sévère condamnation de  Victoire Ingabire. Candidate à la dernière élection présidentielle contre Paul Kagame, l’opposante qui croyait à l’existence d’une démocratie s’est fait cueillir pour avoir livré un son de cloche contraire à la propagande. Un crime grave, celui d’aborder en d’autres mots la question du génocide de 1994.
    Curieusement, aucune puissance occidentale n’a osé lever le petit doigt pour condamner cette dictature aveugle qui martyrise une dame dont le seul péché est d’avoir cru en la démocratie. Aucune condamnation de cette forme de répression et musèlement d’opposants, aucun soutien international garanti à celle qui croupit présentement dans les geôles du bourreau Kagame.
     
    D’autre part, Paul Kagame ne survivra que difficilement à un retour massif des officiers habitués à vivre du pillage des ressources naturelles congolaises. A l’étroit sur le territoire rwandais, ces officiers ne se contenteraient pas de vivre de la solde leur versée. Ils tiendraient absolument à la rente minière illégale en provenance de la RDC. Cette présence, à elle seule, fait vaciller le régime de Kigali.
    Les militaires pillards du contingent rwandais dans l’Est de la RDC constituent une menace sérieuse pour Kagame. D’où, entretenir l’instabilité en RDC lui permettrait de souffler et d’occuper ces militaires à autre chose. Pour cette raison, le recrutement en vue d’un retour sur le terrain pour déstabiliser la RDC.
    Source : LePotentiel

    RDC : Kinshasa et le M23 signent trois textes mettant fin au processus de Kampala

    Les responsables du M23 et du gouvernement congolais à Kampala, le 21 octobre 2013.RDC : Kinshasa et le M23 signent trois textes mettant fin au processus de Kampala
     
    Alors que cela fait des semaines que l’on attendait la signature d’un accord de paix, les rebelles du M23 et une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) se sont rencontrés ce jeudi 12 décembre à Nairobi, au Kenya, en présence de la médiation ougandaise. Les deux camps ont signé trois documents. Il ne s'agit pas d'un accord de paix en tant que tel mais de trois textes distincts, un pour chacune des parties, mettant ainsi officiellement un terme au laborieux processus de Kampala.
    Ce sont bien trois documents qui ont été signés par chacune des parties ce jeudi 12 décembre au soir. D’un côté, l’ex-rébellion du M23 a paraphé un texte où elle renonce officiellement à la lutte armée et déclare la fin de sa rébellion. Le gouvernement congolais, de son côté, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a signé une déclaration où il s’engage d’abord à adopter une loi d’amnistie générale pour faits insurrectionnels et faits de guerre mais qui exclut toute personne accusée de crimes contre l’humanité, génocide ou violences sexuelles.
    Le Congo s’engage également à désarmer, démobiliser et réinsérer socialement les ex-combattants mais exclut toute intégration dans l’armée congolaise pour ces ex-combattants.
    Enfin, troisième document : le président ougandais, Yoweri Museveni, qui préside également la Conférence internationale des Grands Lacs, et la SADC ont signé une déclaration qui annonce la fin des pourparlers de Kampala et demande aux deux parties d’exécuter leurs engagements.
    Au final, pas d’accord de paix en tant que tel. Pour le gouvernement congolais, c’est une victoire puisqu’il tenait absolument à ce qu’on ne parle pas d’ « accord » mais de « déclaration ». Face à une opinion très hostile, il voulait aussi à tout prix éviter que le M23 et Kinshasa signent un même texte. C’est désormais chose faite.
    La question qui se pose désormais, c’est l’utilité de ce texte plus d’un mois après la fin de l’offensive armée, sachant qu’au final ces déclarations ne font que confirmer des engagements qui avaient été déjà pris par les différentes parties.

    Photo : Les responsables du M23 et du gouvernement congolais à Kampala, le 21 octobre 2013.
    AFP PHOTO / ISAAC KASAMANI
     

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