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    Le M23 recrute à nouveau des jeunes au Rwanda

    Signe d’une paix fragile dans les Grands Lacs
    Le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients à se venger de la gifle encaissée à Nairobi. Au Rwanda, signale la RTBF, ils ne s’encombrent pas de scrupules pour annoncer publiquement qu’ils recherchent des jeunes recrues. Avertissement : l’ennemi n’a pas encore rendu son dernier soupir. Il a la peau dure. 
    Au lendemain de la signature des déclarations séparées à Nairobi, notre Rédaction s’était interrogée s’il fallait s’en féliciter ou en pleurer.
    Le Potentiel avait insisté sur la mauvaise foi de Kigali et Kampala, toujours capables d’opérer, à tout moment, une récupération de la situation. La suite des événements nous donnent raison. Car le M23 et ses parrains ne se sont pas accordé le moindre répit.
     
    Aussi ont-ils repris du service, en cherchant à distraire la communauté internationale par des cadeaux empoisonnés du genre béni-oui-oui de surface ; alors que dans le fond, ils restent ces fauves qui guettent la moindre occasion pour sauter sur leur proie. Ils ne se repentent pas d’avoir fait des concessions importantes sous la pression de la communauté internationale.
    L’inacceptable programmé n’ayant pas abouti, à savoir la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et le M23, les fossoyeurs de la RDC sont en train de ruminer. Leur filleul s’est engagé à ne plus exister comme mouvement politico-militaire, jurant, la main sur le cœur, de se muer en parti politique  afin de canaliser ses revendications. Requête à laquelle le gouvernement de la République a promis  de réserver une suite favorable.
     
    Voilà qu’au moment où les envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs mettent la pression pour que tous les engagements soient respectés, le M23 ainsi que ses soutiens rwandais et ougandais procèdent à des recrutements massifs sur le territoire rwandais ! Le rapport confidentiel de l’ONU tel que relayé par la RTBF faisant foi, il devient clair comme l’eau de roche que cette force négative ne s’avoue pas vaincue et  se rend coupable, par cette révélation, de récidive.
    Le matin du 17 décembre 2013, les Congolais ont pu lire sur une bande défilante une alerte de la Radio télévision belge francophone RTBF. « RDC : selon un rapport confidentiel de l’ONU, les rebelles du M23 recrutent encore au Rwanda malgré leur défaite ». Quid ? Le M23 de même que ses parrains proches et éloignés ne sont prêts à se départir de leur obsession de maintenir leur mainmise sur la RDC.
     
    A la vérité, c’est la mort dans l’âme que Kagame et Museveni ont accepté la cérémonie du 12 décembre 2013 dans la capitale kényane. La stabilité politique, économique et militaire de leurs régimes respectifs tient à l’insécurité et l’instabilité qu’ils se complaisent à entretenir en RDC.
    Dans nos précédentes éditions, nous avons mis en garde le gouvernement et la communauté internationale contre les velléités annexionnistes de Kigali, Kampala et Bujumbura sur la RDC. Ces trois voisins espèrent élargir leurs frontières respectives en assurant le contrôle des pans entiers du territoire congolais. Et, ironie du sort, ils comptent sur le projet de révision des frontières issues de la décolonisation que l’on a fait endosser à l’Union africaine(UA).
     
    La stabilité en RDC met Kagame en difficulté
    Le régime rwandais ne peut pas survivre dans un environnement de paix et de concorde dans la région des Grands Lacs. L’instauration d’une démocratie réelle à Kigali équivaut à une fin certaine du régime sanguinaire basé sur la répression. La dernière preuve est offerte par la sévère condamnation de  Victoire Ingabire. Candidate à la dernière élection présidentielle contre Paul Kagame, l’opposante qui croyait à l’existence d’une démocratie s’est fait cueillir pour avoir livré un son de cloche contraire à la propagande. Un crime grave, celui d’aborder en d’autres mots la question du génocide de 1994.
    Curieusement, aucune puissance occidentale n’a osé lever le petit doigt pour condamner cette dictature aveugle qui martyrise une dame dont le seul péché est d’avoir cru en la démocratie. Aucune condamnation de cette forme de répression et musèlement d’opposants, aucun soutien international garanti à celle qui croupit présentement dans les geôles du bourreau Kagame.
     
    D’autre part, Paul Kagame ne survivra que difficilement à un retour massif des officiers habitués à vivre du pillage des ressources naturelles congolaises. A l’étroit sur le territoire rwandais, ces officiers ne se contenteraient pas de vivre de la solde leur versée. Ils tiendraient absolument à la rente minière illégale en provenance de la RDC. Cette présence, à elle seule, fait vaciller le régime de Kigali.
    Les militaires pillards du contingent rwandais dans l’Est de la RDC constituent une menace sérieuse pour Kagame. D’où, entretenir l’instabilité en RDC lui permettrait de souffler et d’occuper ces militaires à autre chose. Pour cette raison, le recrutement en vue d’un retour sur le terrain pour déstabiliser la RDC.
    Source : LePotentiel

    RDC : Kinshasa et le M23 signent trois textes mettant fin au processus de Kampala

    Les responsables du M23 et du gouvernement congolais à Kampala, le 21 octobre 2013.RDC : Kinshasa et le M23 signent trois textes mettant fin au processus de Kampala
     
    Alors que cela fait des semaines que l’on attendait la signature d’un accord de paix, les rebelles du M23 et une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) se sont rencontrés ce jeudi 12 décembre à Nairobi, au Kenya, en présence de la médiation ougandaise. Les deux camps ont signé trois documents. Il ne s'agit pas d'un accord de paix en tant que tel mais de trois textes distincts, un pour chacune des parties, mettant ainsi officiellement un terme au laborieux processus de Kampala.
    Ce sont bien trois documents qui ont été signés par chacune des parties ce jeudi 12 décembre au soir. D’un côté, l’ex-rébellion du M23 a paraphé un texte où elle renonce officiellement à la lutte armée et déclare la fin de sa rébellion. Le gouvernement congolais, de son côté, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a signé une déclaration où il s’engage d’abord à adopter une loi d’amnistie générale pour faits insurrectionnels et faits de guerre mais qui exclut toute personne accusée de crimes contre l’humanité, génocide ou violences sexuelles.
    Le Congo s’engage également à désarmer, démobiliser et réinsérer socialement les ex-combattants mais exclut toute intégration dans l’armée congolaise pour ces ex-combattants.
    Enfin, troisième document : le président ougandais, Yoweri Museveni, qui préside également la Conférence internationale des Grands Lacs, et la SADC ont signé une déclaration qui annonce la fin des pourparlers de Kampala et demande aux deux parties d’exécuter leurs engagements.
    Au final, pas d’accord de paix en tant que tel. Pour le gouvernement congolais, c’est une victoire puisqu’il tenait absolument à ce qu’on ne parle pas d’ « accord » mais de « déclaration ». Face à une opinion très hostile, il voulait aussi à tout prix éviter que le M23 et Kinshasa signent un même texte. C’est désormais chose faite.
    La question qui se pose désormais, c’est l’utilité de ce texte plus d’un mois après la fin de l’offensive armée, sachant qu’au final ces déclarations ne font que confirmer des engagements qui avaient été déjà pris par les différentes parties.

    Photo : Les responsables du M23 et du gouvernement congolais à Kampala, le 21 octobre 2013.
    AFP PHOTO / ISAAC KASAMANI

    Les engagements qui scellent la fin définitive du bras de fer entre Kinshasa et le M23

    Plus de tensions entre Kinshasa et les rebelles du M23 à partir de ce jeudi. Le pouvoir de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 sont finalement parvenus à des points d’accord qui ont été mentionnés dans deux déclarations signées par chacun des parties prenantes ce jeudi à Nairobi au Kenya. Ces deux déclarations mettent fin au conflit dans l’est du pays, plus d’un mois après la défaite militaire de la rébellion.
    « Aujourd’hui, le gouvernement de RDC et le M23 ont respectivement signé des déclarations en vue de mettre fin aux activités armées du M23 et sur les mesures nécessaires pour parvenir à une stabilité durable et à la réconciliation », a indiqué Yoweri Musevini, le président ougandais dans un communiqué publié à Nairobi.
     
    Mais à Kinshasa, on clarifie l’acte et le porte-parole du gouvernement Lambert Mende assure que l’acte qui a été posé n’est pas un accord signé avec le M23 mais deux déclarations unilatérales et un communiqué qui annonce la fin des pourparlers de Kampala, où de négociations de paix se sont tenues pendant des semaines sans aboutir à la signature d’un accord de paix.
    « Il y a une déclaration signée par le M23 et qui annonce la fin de la rébellion et la dissolution du M23 comme groupe armé », ajoute M. Lambert Mende. En effet, le communiqué publié à Nairobi confirme notamment la décision du M23 de mettre fin à la rébellion et de se muer en parti politique légal pour mener ses futures actions politiques.
     
    De l’autre côté, le pouvoir congolais indique dans sa déclaration qu’il s’engage à faciliter la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des combattants et à déposer au Parlement un projet de loi d’amnistie, qui n’est pas une amnistie générale et qui ne porte que sur les faits de guerre et d’insurrection.
         
    Mais Kinshasa n’est pas prêt à tolérer les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres violations graves des droits de l’Homme qui ont été perpétré par les rebelles. L’amnistie ne couvrira pas ces faits. Mais ces deux déclarations marquent un grand pas dans la résolution de la crise dans le Nord Est de la RDC depuis la défaite du M23 au début du mois de novembre dernier.
    Source : Oeildafrique.com

    Nord-Kivu: Des hommes armés pillent une dizaines de maisons à Kiwanja

    Des hommes armés ont pillé au moins dix maisons la nuit dernière dans la cité de Kiwanja, à 75 km au Nord de Goma. Des témoins indiquent que les assaillants ont emporté de l’argent, des téléphones, des habits, des récoltes et du petit bétail. Les autorités locales déplorent la multiplication de pillages, assassinats et tracasseries dans cette cité depuis un mois.
     
    Les témoins rapportent que ces hommes armés ont fait incursion dans le quartier Buzito vers 3 heures du matin. Ils se seraient ensuite mis à piller certaines habitations qu’ils avaient visiblement ciblées.
    Le chef de la cité de Kiwanja, Michel Magena avoue que les pillards ont opéré en toute quiétude.
    Peu avant ce pillage, une femme enceinte a été blessée par balle dans le quartier voisin de Buturande.
    Les autorités locales attribuent la recrudescence de l’insécurité à Kiwanja aux combattants Maï-Maï Shetani et à des éléments résiduels du groupe Nyatura.
    Certaines sources expliquent cette violence par la prolifération d’armes dans le territoire de Rutshuru. Selon les mêmes sources, cette prolifération d’armes est antérieure à la rébellion du M23, qui a occupé Kiwanja pendant plus d’une année. Elle en a été délogée en octobre dernier par les AFRDC appuyée par les Casques bleus de la Monusco.
    Le chef de la cité de Kiwanja pointe la complicité de certains services de renseignement, à qui il reproche de libérer des présumés criminels aux arrêts.
    Okapi

    La Guerre sans fin à l'Est; M23 passe le relais à ADF-NALU !

    Fuyant  le Nord-Kivu après la mise en déroute  du M23 par les FARDC, les rebelles ougandais d'ADF-NALU ont choisi de faire la résistance en mettant le cap vers la province Orientale pour continuer à semer la mort et la désolation.
    Plusieurs sources locales indiquent que les rebelles ougandais ADF-NALU se sont déplacés du territoire de Béni (Nord-Kivu) vers la province Orientale, fuyant les FARDC. La société civile du Nord Kivu s'inquiète de ce mouvement important de ces rebelles qui pourraient compliquer les opérations militaires prévues par les FARDC dans la région.
    Ce que craint encore la société civile c'est que ces rebelles une fois débarqués dans la province Orientale pourraient faire front commun avec d'autres groupes des milices actives déjà installés sur place. Mais les FARDC sont déterminées à les neutraliser, quel que soit leur délocalisation.
    Ces ADF/NALU quittent notamment leurs bases de Tshutshugo et Nadui au Nord-est de Béni et se dirigent vers l'ouest, dans le territoire de Mambassa en province Orientale. D'autres rebelles se dirigent par contre à l'Ouest, dans le territoire d'Irumu (province Orientale), selon des sources sur place à Béni.
    Dans leur déplacement, ces rebelles ougandais sont accompagnés de leurs dépendants et tenteraient de rejoindre d'autres groupes des milices actives en Ituri pour se prémunir contre les prochaines opérations militaires que les FARDC préparent dans la région de Béni.
    Face à cette situation, la coordination de la société civile du Nord-Kivu appelle au lancement immédiat des opérations militaires pour empêcher la dispersion de ces rebelles ougandais dans plusieurs territoires du pays au risque même de perpétuer leur activisme.
    Pour le colonel Olivier Hamuli, porte-parole militaire au Nord-Kivu, quelque soit leur délocalisation, " les FARDC vont les pourchasser incessamment ". Aussi appelle-t-il les combattants congolais alliés aux ADF/NALU à se désolidariser de ces derniers.
    La menace que ces rebelles ougandais fuyant le Nord-Kivu font peser sur la province Orientale est suivie de très près par la MONUSCO. S'exprimant le dimanche 08 décembre 2013 à Bunia, le chef de bureau de la MONUSCO en Ituri, Mhand Ladjouzi, n'a pas mâché les mots.
    Il a indiqué en effet que si les groupes armés de ce district ne se rendaient pas dans les meilleurs délais, les FARDC et les Casques bleus de la MONUSCO vont lancer une opération militaire "  à l'image de celle du Nord-Kivu ", qui a abouti au démantèlement de la rébellion du M23 début novembre dernier.
    Sur les ondes de radio okapi qui a répercuté la mise en garde contre les groupes armés Mhand Ladjouizi a renchérit en disant : " On attend donc que toutes les conditions soient réunies pour lancer une opération à l'image de celle du Nord-Kivu".
    On peut noter que les FRPI de Cobra Matata sévissent plus particulièrement dans la collectivité de Walendu Bindi dans le territoire d'Irumu. Les Maï Maï simba fidèles à Paul Sadala (Morgan) sont actifs dans le territoire de Mambasa.
    Quant aux FLPC, elles dictent la loi dans le territoire d'Aru tandis que les miliciens ougandais des ADF-Nalu sèment la terreur au Sud d'Irumu. On peut se rendre compte à quel point la province Orientale est étranglée par les forces négatives.
    Le chef de bureau de la MONUSCO a par ailleurs annoncé la relance du programme démobilisation désarmement, et réinsertion des ex-combattants des groupes armés (DDR) de la MONUSCO dans ce district.
    " L'occasion est donnée aux groupes armés de l'Ituri de se rendre. A notre niveau, il a été décidé que le DDR puisse étendre son  domaine de compétence à l'Ituri. Dans le passé, on a considéré que le DDR était terminé. Maintenant, j'ai l'intention d'établir le plus rapidement possible une unité de DDR en Ituri pour encourager les groupes armés à sa rendre, a-t-il conclu.
    Le programme DDR était déjà clôturé en Ituri depuis 2006 avec l'intégration notamment des miliciens de groupes armés UPC, FRPI et FNI au sein de l'armée.

    Confidences inédites sur la défaite du M23

    Pomme Orange, c’est le nom de code de l’offensive FARDC-MONUSCO à la base de la déroute des rebelles pro-Rwandais début octobre 2013. Son triangle de feu: Kabila, Etumba et Bauma
    Qui veut voler la victoire des Forces armées de la RD-Congo -FARDC- sur la rébellion du Mouvement du 23 mars -M23? Bien d’observateurs s’interrogent ainsi au regard de l’avalanche de réactions tendant à justifier la fulgurance de la mise en déroute des rebelles. D’autres cherchent à se mettre en vedette et s’attribuer des hauts faits d’arme pour cet événement sans précédent dans l’histoire de la RD-Congo depuis son indépendance.
     
    Certains, dans le but de relativiser la montée en puissance des FARDC, ont laissé croire que la défaite des rebelles était le fait de l’intervention décisive de la Brigade onusienne d’intervention, surtout avec ses attaques héliportées. D’autres l’attribuent à la neutralisation du Rwanda suite à des pressions téléphoniques de Washington et Londres sur le Rwandais Paul Kagamé connu notoirement pour son soutien massif au M23.
    Dans la classe politique RD-congolaise, une tendance a avancé que cette victoire serait le fruit d’une génération spontanée, simplement dans le but d’en exclure la contribution et les mérites du Commandant suprême des FARDC, Joseph Kabila Kabange.
    La version voudrait, en effet, que les troupes se soient patriotiquement ragaillardies en se passant de la colonne de commandement pour laver l’affront qu’elles avaient subi en novembre 2012 lorsqu’elles étaient obligées de décrocher de Goma à la suite, notamment, de la désorganisation de la chaîne de commandement truffée de traîtres et autres affairistes.Heureusement, des coins de voile commencent à se lever pour faire la lumière sur ce qui passe pour une énigme ou, tout au plus, une surprise, surtout aux yeux des stratèges militaires.
    Comment expliquer se regain de puissance, cette nouvelle organisation et se moral si vite retrouvée par une armée que personne ne donnait pour plus qu’une meute de joyeux lutins? Les documents disponibles font état d’une opération dite «Pomme orange» conçue et conduite personnellement par le Président de la République avec le concours immédiat de deux officiers généraux: Didier Etumba, Chef d’état-major général des FARDC, et Jean-Lucien Bauma, commandant à la 8ème Région militaire du Nord-Kivu.
    AfricaNews a eu accès à quelques renseignements soigneusement gardés. L’offensive menée contre les rebelles du M23 a été préparée pendant des longs mois, dans la discrétion la plus totale.
    Les documents disponibles font état d’une opération dite «Pomme orange» conçue et conduite personnellement par le Président de la République avec le concours immédiat de deux officiers généraux: Didier Etumba, Chef d’état-major général des FARDC, et Jean-Lucien Bauma, commandant à la 8ème Région militaire du Nord-Kivu.
    Et le général Olenga? Intéressante question, surtout lorsque l’on se souvient que ce galonné  figure parmi les personnalités hyper-médiatisées, à travers leurs propos, après la victoire des FARDC. Des témoins sur terrain renseignent qu’en fait, cette fois-ci, le commandant de la Force terrestre n’est jamais arrivé au Nord-Kivu, où était basé le poste de commandement avancé. Le Général Olenga, nommé Chef d’état-major de la force terrestre, n’avait été vu qu’à Minova, au Sud-Kivu, où il avait réorganisé les troupes après la mésaventure de Goma.
    Interpellé sur cette sorte de passivité qui lui était reprochée par la suite, l’homme se repliera sur lui-même et se trouverait aujourd’hui en Allemagne au motif de soins médicaux suite à des contusions subies sur terrain. Un justificatif qui soulève le scepticisme lorsqu’on sait qu’il n’a jamais été vu sur terrain, une présence qui, d’ailleurs, n’est pas l’apanage des généraux.
     
    Jouer le jeu de l’ennemi
    C’est, en fait, en avril 2013 que le Président Kabila avait compris que la paix à l’Est de la RD-Congo et la mise en échec du plan de balkanisation de la RD-Congo passeraient avant tout par la voie des armes. L’ennemi qui pensait avoir neutralisé définitivement les FARDC, avait initié une diversion -avec les pourparlers prolongés par des sommets et des réunions de haut niveau aussi bien dans les Grands Lacs, en Afrique via l’UA-comme à l’ONU- pour reprendre les hostilités afin de s’installer confortablement et pour longtemps sur une bonne part du territoire du Nord-Kivu. La fameuse balkanisation de la RD-Congo était au bout du canon et c’est là qu’il fallait l’anéantir.
    Jouant le jeu de l’ennemi en répondant à tous les rendez-vous internationaux, Kabila va jusqu’à donner à la Communauté internationale ce qu’elle réclame: dialogue politique et négociations diplomatiques. Mais il garde pour lui l’arme fatale: l’offensive militaire, justement là où on l’attend le moins.
    Kabila sait que pour réussir une telle opération, il lui faut s’assurer d’un black-out total autour de sa stratégie, mais aussi d’une équipe restreinte aussi dévouée que discrète, patriote, engagée et déterminée. Il commence par rappeler à Kinshasa tous les officiers qui se trouvaient sur terrain et parmi lesquels se comptaient les traîtres et les affairistes.
    Tous sont, dans un premier temps, logés dans des hôtels aux frais de l’Etat. Certains sont même promus lors des récents avancements en grade. Personne, alors, ne sait exactement ce qui est en train d’arriver. Un mystère est percé lorsque le Président de la République va désigner un nouveau commandement sur terrain.
    Pendant ce temps, il recrute personnellement ce précieux personnel avant de définir le mode opératoire du nouveau commandement placé sous sa conduite directe. Par souci de discrétion, Kabila choisi d’interagir avec cette Task-force par cloisonnement: réunions en groupe, rencontres restreintes, échanges individuels se succèdent ainsi dans la discrétion la plus totale autour du Commandant suprême. Certains témoins de l’évolution du plan confient que la plupart des membres de l’équipe restreinte ignoraient l’objectif des rencontres auxquelles ils étaient associés.
     
    Comment l’ennemi était cerné
    Kabila a eu également l’initiative personnelle d’arrêter une stratégie et une articulation opérationnelle de sa mise en œuvre. La tâche, pour ce faire, n’est pas trop hardie, car le Président a l’avantage de connaître le terrain, les positions de l’ennemi du moment ainsi que son modus operandi au regard de ses précédentes offensives. Kabila dégage trois fronts essentiels: le front Sud sur l’axe Goma:Kibati-Kibumba-Rumangabo; le front Nord en deux axes: Rwandi-Kahunga-Kiwanja-Rutshuru et Nyamilima-Nyongera-Kiwanja. Il y a, enfin, le front centre sur l’axe Tongo-Kalengera-Tamugenda.
    Tout ceci se passe in tempore non suspecto. En effet, on est encore en avril 2013 lorsque Kabila pond ses plans. C’est aussi en cette période qu’il décide d’une charge en trois phases qui ne dépassent pas un délai de 30 jours. La fulgurance de l’offensive des FARDC en sera la démonstration la plus éclatante.
    Pour cela, le Commandant suprême se penche en profondeur sur la réorganisation et l’équipement de l’armée.
    Il constitue avant tout une task-force pour améliorer le plan opérationnel initial; organise les appuis feux ainsi que la chaîne d’approvisionnement, etc. Tout avec le concours du CEMG Etumba qui exécute fidèlement les instructions de sa hiérarchie.
    A la mi-août, Kabila décide d’engager une opération test pour reconquérir Kibati. Celle-ci vise à mettre Goma hors de portée de l’ennemi et à tester l’efficacité de la machine offensive mise en place. C’est à ce stade que le commandant des opérations, le Général Jean-Lucien Bauma, alors basé encore à Kisangani, est mis à contribution.
    C’est aussi en ce moment qu’une jonction est faite discrètement avec le commandement opérationnel de la MONUSCO. La mission onusienne, qui s’efforce à protéger les civils, est particulièrement enthousiaste à l’idée de mettre Goma à l’abri.
    Les derniers réglages sont ensuite faits, notamment le renforcement du front Nord en positionnant à Beni la première brigade de défense qui vient de sortir à Kamina. Cette brigade va donc constituer la réserve opérationnelle de l’opération «Pomme orange».
     
    Les 11 glorieuses
    Début octobre, après une visite des fronts par le CEMG Didier Etumba sur instruction du Commandant suprême, toutes les unités sont mises sous préavis zéro. Lorsque les combats sont engagés, les observateurs au fait des opérations sont surpris par la progression horlogère des FARDC. En trois phases comme prévu sur papier, les troupes régulières parviennent à conquérir, en deux jours, Kibumba, Gasizi au sud; Kazlengera et Rubare au centre, et Kahunga et Nyongera au Nord.
    En une journée, les FARDC parviennent à reprendre Rugari et Rumangabo au sud; Ntamugenda au centre, et Kiwanja et Rutshuru au nord. Et en sept jours, les FARDC s’acquittent honorablement de la phase décisive et la plus délicate en conquérant successivement Bunagana, Mbuzi, Runyoni et Tshanzu. Il fallait beaucoup de tacts pour évoluer dans cette zone située à l’intersection des frontières RD-Congo-Ouganda-Rwanda.
    Toutes ces opérations se déroulent donc sous le commandement personnel de Joseph Kabila, en contact permanent avec le Général Etumba qui, lui, suit de près le Général Bauma. Pour mener à bien ces opérations, le Commandant suprême des FARDC avait arrêté un barème de consignes strictes que tout le monde était tenu de respecter.
    Il s’agissait, entre autres, du respect scrupuleux de la chaîne de commandement, de la discrétion totale, de l’observance de la discipline, du rejet de toute forme de collaboration avec d’autres groupes armés, quelle qu’en soit la nationalité, de la protection de la population ou encore du respect strict des droits de l’homme et de la guerre, et du droit humanitaire internationale.
     
    Débutée le 25 octobre 2013 l’opération «Pomme orange» prendra fin le 5 novembre de la même année, soit dans les délais initiaux qui étaient de 30 jours. 11 jours auront ainsi suffi pour laver l’affront et réhabiliter l’honneur des FARDC. 11 jours pour changer l’histoire et ouvrir une nouvelle page de la vie à l’Est de la RD-Congo. 11 jours pour rétablir le respect du grand Congo dans les Grands Lacs et dans le concert des Nations.
    L’histoire retiendra la vaillance des troupes qui auront réhabilité la RD-Congo dans son honneur. Elle reconnaîtra aussi les mérites de Joseph Kabila qui, dans le silence le plus total, s’est acquitté avec vaillance de sa responsabilité de Garant de la nation et de l’intégrité du territoire.
    KISUNGU KAS (africanewsrdc.com)

    Le TP Mazembe verse 200.000 dollars US aux déplacés de Guerre !

    Le TP Mazembe verse 200.000 dollars US aux déplacés de Guerre !
    Promesse tenue, le TPM a versé la somme de 200.000 dollars US – prélevés sur sa cagnotte obtenue en Coupe de la CAF – aux déplacés de guerre de l’Est de la RDC ce mercredi à l’arrivée des Corbeaux à Goma. A défaut du trophée, Robert KIDIABA a remis à Julien PALUKU la cagnotte promise par le Chairman Moïse KATUMBI. Partout où ils pass...ent à l’intérieur du pays, les Corbeaux soulèvent toujours les foules. A son arrivée à Goma, ce mercredi vers 10h10 (heure locale, GMT+2), l’équipe de Lubumbashi a reçu une standing ovation de la part de la population locale. Bien avant de poser ses valises à Cap Kivu Hôtel, la délégation s’est rendue au Gouvernorat de la province du Nord-Kivu pour, comme promis par le Chairman Moïse KATUMBI, déposer sa contribution aux déplacés de guerre de l’Est de la RDC.

    Conclusion immédiate : Kampala, Kabila et Museveni d’accord !

    De Goma où il se trouve présentement, Joseph Kabila a fait un aller-retour, ce lundi 2 décembre 2013, à Entebbe où il s’est entretenu, à huis clos, avec son homologue Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni. Au centre de leurs échanges, la finalisation des pourparlers de la Capitale ougandaise. A en croire le porte-parole du Gouvernement ougandais, M. Ofwono Opono, les deux Chefs d’Etat ont convenu que les négociations de Kampala reprennent et qu’ils soient conclus immédiatement. Toutefois, à l’issue de cette rencontre, aucune date n’a été avancée, encore moins le lieu de la tenue du prochain round des discussions. Cependant, à se fier aux dernières déclarations du Président Kabila faites au cours d’un point de presse à l’étape de la Province Orientale, à Bunia, la fameuse conclusion pourrait intervenir d’ici le 15 décembre 2013. Comme quoi, ce n’est qu’une question de jours. Encore faut-il souligner que le déplacement du Chef de l’Etat dénote de la volonté de Kinshasa de maintenir le rapprochement avec la médiation. Car, pour Joseph Kabila, la solution à la crise dans l’Est de la RDC passe aussi par la contribution de tous les pays de la région des Grands Lacs. Il faut, tout de même, signaler que la position de Kinshasa reste la même. A savoir : qu’il ne va nullement s’agir d’un accord, mais plutôt d’une simple déclaration. Et, même Mme Robinson aurait, également, reconnu qu’il faudrait tenir compte de la situation sur terrain.

    A Goma, juste à la veille de son voyage éclair au pays de Museveni, Kabila Joseph a eu à présider le Conseil des Ministres extraordinaire. Au cours de cette réunion, le Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie a fait part au Conseil des dispositions à prendre pour parachever et consolider le processus de rétablissement de la paix et de la sécurité dans les Provinces de l’Est. Pour lui, le Gouvernement doit clôturer correctement le processus de Kampala afin, entre autres, de constater, de manière formelle, y compris par la communauté internationale, la fin de la rébellion du M23; disposer d’un instrument juridique contraignant, parce que convenu entre parties avec l’aval de la région et de la communauté internationale, permettant d’organiser et de gérer efficacement le rapatriement, le cantonnement, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion sociale des ex-combattants du M23 particulièrement.

    La bonne fin de Kampala, a estimé, par ailleurs, le Chef de la délégation de Kinshasa devant la représentation nationale, participe des engagements de la République à l’égard de la région et de la communauté internationale. Sans conclusion de Kampala, pense-t-il, le Congo-Kinshasa se prive d’une base consensuelle pour solder la rébellion du M23 et notamment, régler la question du rapatriement, cantonnement, démobilisation et réinsertion sociale des ex-combattants du M23 aujourd’hui réfugiés au Rwanda et en Ouganda.

    Kinshasa reste sur sa position

    Rappelons que c’est l’intitulé du document devant sanctionner les discussions de la capitale ougandaise qui était à la base de l’échec du 11 novembre dernier à Entebbe. Kinshasa préférant le terme ‘‘déclaration’’ à celui d’‘‘accord’’. Cette position, à en croire Raymond Tshibanda, reste intact et n’est pas à négocier.

    Et donc pour le Gouvernement de la RDC, tout document marquant la fin des Pourparlers de Kampala doit tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain, à savoir que le M23 a été militairement défait, qu’il ne contrôle plus aucune position du territoire congolais et que l’autorité de l’Etat a été rétablie sur tous les espaces jadis sous son contrôle. Il doit comporter une renonciation claire, sans équivoque, et irréversible de renonciation à la rébellion par le M23. Bien plus, le Gouvernement refuse catégoriquement d’être placé sur le pied d’égalité que le M23 et cela doit se refléter aussi bien dans le texte à signer pour clore les pourparlers que sur le plan protocolaire.

    En clair, pour Tshibanda et sa suite, le document à signer doit donc, dans le fonds comme dans la forme, éviter de donner l’impression que les deux parties aux pourparlers se valent ou jouissent de la même légitimité. Il ne peut donc s’agir d’un «Accord», mais plutôt d’une «Déclaration», des «Conclusions», d’un «Communiqué» oud’un «Acte final».

    Situation sur terrain

    L’appel à la démobilisation de tous les groupes armés lancé par Joseph Kabila a trouvé un écho favorable auprès de ces derniers, renseigne-t-on. Plusieurs se sont rendus, en dépit de la résistance de quelques groupes qui cherchent à conditionner leur démobilisation. Aussi, plusieurs redditions d’éléments des groupes armés ont-ils été enregistrées, depuis l’accentuation de la pression militaire sur le M23 et sa défaite. A ce jour, les effectifs des rendus sont estimés à plus de 4.000 personnes.

    Il est également fait état d’une désertion de près de 400 personnes parmi les 1.700 éléments du M23 que l’Ouganda aurait reçus sur son territoire.

    Pour la restauration de l’autorité de l’Etat au Nord-Kivu, les unités de la Police Nationale Congolaise ont été déployées dans toutes les localités libérées. Elles sont renforcées par l’arrivée du premier groupe d’éléments de la Légion Nationale d’Intervention, LENI en sigle. A ce jour, tous les territoires et villes de la Province connaitraient une présence bien visible des éléments de la Police Nationale.

    La Pros.

    Des congolais opposés à toute intégration du M23

    Pourparlers de Kampala

    Ligne rouge à ne point franchir : l’accès au sein de l’armée et des institutions est interdit aux cadres et militaires du M23. Une position largement partagée dans l’opinion congolaise qui attend la déclaration des chefs d’Etat de la sous-région sur l’atterrissage des pourparlers de Kampala engagés entre le gouvernement et cette force négative. Passée la bataille sémantique, la voie doit être barrée à la manipulation du contenu de la déclaration à signer dans la capitale ougandaise en disant niet à la réintégration du M23 !
    Pas d’intégration dans l’armée, encore moins dans les institutions politiques de la République pour tous ceux qui ont pris les armes contre le pays sous la bannière du M23. Sans ambages, des Congolais ne cachent plus leur opposition à ce que le gouvernement accorde des primes à ceux qui déstabilisent la RDC.
    Sous le prétexte d’une prise en charge sous-régionale, par la CIRGL, les initiateurs du M23, à savoir les présidents Kagame et Museveni, tentent de flouer, une fois de plus les Congolais à travers le contenu de la déclaration à faire. Ces deux chefs d’Etat voudraient faire accepter à la partie congolaise d’apposer leur signature au bas du document qui prendrait en compte « les revendications légitimes » de ce mouvement rebelle. Une manière d’assurer l’impunité aux Rwandais et Ougandais qui ont infiltré les institutions congolaises par vagues successives. Cette mascarade de mauvais goût qui se déroule à Kampala vise à trouver une sortie heureuse aux mercenaires qui ont opéré dans l’Est de la RDC.
    Vigilante, l’opinion interne cite expressément les matières qui ne peuvent se retrouver dans la déclaration, au risque de reprendre sous d’autres formes l’accord du 23 mars 2009. Aussi, tout ce qui tenterait d’offrir aux éléments du M23 une réintégration de quelque nature que ce soit, serait considéré comme un crime contre le peuple congolais ou une haute trahison. 
    Toute déclaration potable devra porter sur l’obligation à faire aux Etats de la sous-région à remettre à la justice tous ceux qui ont comme profession : tuer, violer, piller… Voilà que, comme frappés d’amnésie, les faiseurs de rois (seigneurs de guerre) dans les Grands Lacs, ne veulent pas s’avouer vaincus après la défaite suivie de la dissolution du M23. Au contraire, ils s’activent à accorder à cette force négative déclarée des faveurs inacceptables.
    Peine perdue ! Le moment est arrivé pour que le calvaire subi par les Congolais au cours de cette tragédie qui n’a que trop duré s’arrête et ne se répète plus. Pour cette raison, l’option levée par le gouvernement de catégoriser les éléments du M23 en bon et mauvais ne trouve pas sa raison d’être. En matière de rébellion et d’indiscipline au sein de l’armée à travers le monde, on ne recourt pas à un « examen au cas par cas ». Un seul chemin est indiqué aux indisciplinés : la cour martiale. Dans le cas contraire, une démobilisation s’impose afin que chacun se trouve une nouvelle occupation dans le cadre de la réinsertion sociale.
    S’entêter à suivre cette voie de laisser évoluer ensemble le blé et l’ivraie est suicidaire. Par trois fois (AFDL, RCD, CNDP) la le gouvernement s’est trompé ainsi que la communauté internationale en opérant intégration, brassage et autre mixage pour la résolution de la crise. On devrait tirer des leçons et éviter de tomber dans les mêmes erreurs. D’autant que le cas CNDP est encore frais dans la mémoire.
    Le nouvel engagement de Kinshasa à Kampala doit faire la différence avec le passé. Cette fois-ci est appelée à être la bonne. Le traitement au cas par cas est une approche que les balkanisateurs de la RDC veulent faire endosser à la communauté internationale pour flouer la partie congolaise dans la capitale ougandaise. Les mercenaires M23 n’ont pas le droit de se retrouver dans l’armée et les institutions de la République.
    S’ils sont de vrais Congolais et patriotes, ils doivent le prouver à travers leur réinsertion sociale dans des professions libérales, l’agriculture, l’élevage…. C’est de cette manière qu’ils pourraient apporter leur part à la croissance et au développement, objectifs qu’ils avaient eux-mêmes freinés à cause de leur aventure guerrière. .
    Armées fortes : les régimes de Kagame et Museveni broient du noir
    Entretenir des armées ainsi que l’avaient virtuellement réussi Paul Kagame et Yoweri Kaguta Museveni n’est pas chose facile. Les corps expéditionnaires rwandais et ougandais en terre congolaise ont officiellement quitté la RDC. Ils sont rentrés chez eux ! En RDC, ces mercenaires vivaient de la rente provenant du pillage des ressources minières puisées dans des mines congolaises. Ils ont pu se faire des fortunes à travers ce juteux business.
    Contraints de ne plus vivre que de la solde, ces mercenaires se sentent désormais à l’étroit dans leurs pays respectifs. Raison pour laquelle, ces faiseurs de seigneurs de guerre bataillent dur pour que leurs pions se retrouvent dans des institutions afin de noyauter la RDC de l’intérieur et, au finish, maintenir le statu quo. Leur train de vie actuel en dépend. Pire, l’assistance militaire qui s’assèche petit à petit, n’est pas de nature à assurer une longue vie aux régimes rwandais et ougandais.
    En réalité, c’est le retour des flammes qui les agite. Le duo et tous les lieutenants qui sous-traitaient le plan de pillage systématique des ressources naturelles de la RDC broient du noir. Accrochés pendant près de deux décennies au pillage des ressources naturelles de la RDC et à l’assistance internationale, les régimes monolithiques de Kampala et Kigali n’échapperont pas aux flammes qu’ils ont eux-mêmes allumées, attisées et entretenues. Désœuvrés voire peu utilisés, les corps expéditionnaires de ces deux régimes ne manqueront pas de se faire parler d’eux dans les tout prochains jours.
    Le glas a sonné ainsi pour les instigateurs de la déstabilisation de la RDC. Ils sont obligés de reprendre dans leurs propres mains la patate chaude qu’ils s’étaient amusés à balancer chez leur voisin.  Dans ces conditions, ne peut-on dire que les jours sont comptés pour Kagame et Museveni ?
    Publié par Le Potentiel

    "Joseph Kabila" accueilli dans l’indifférence totale et par du « libérez Nzangi » à Goma

    Joseph Kabila accueilli dans l’indifférence totale et par du « libérez Nzangi » à Goma. A peine quelque 2 à 3 mille personnes portant banderoles et drapeaux des partis politiques formaient son cortège, en plus de son impressionnant convoi de quelque 70 véhicules (jeeps et camions militaires) parti de Kisangani avec lui.

     Dans cette petite foule de fanatiques, la plupart « loués » pour donner l’illusion d’un soutien populaire au président, ou de simples curieux, nous étions là, certes peu nombreux, mais avec des messages forts et pas du tout flatt...eurs :
    « Libérez Nzangi ! »
    « Non à l’intégration de miliciens dans notre armée »,
    « Oui à la réforme de l’armée, à la justice et à la discipline »,
    « Les otages de Beni oubliés? »
    « Eau, routes, électricité: promesses non tenues », etc.
     
    Même après que nos dizaines de pancartes aient été confisquées par des agents « de sécurité » véreux, nous avons décidé de scander ces messages si fort. La foule a amplifié nos voix. Nous avons scandé si fort, tout en marchant de part et d’autre du président, qu’il a fait signé qu’il avait saisi. Mais comme nous ne pouvions pas nous taire pour autant, il a dû se résoudre à remonter dans sa voiture, après avoir parcouru seulement quelque 2km de route dans Goma.

     A ses côtés, le gouverneur Julien Paluku n’a pas caché son gêne. Peu après, des agents qui nous suivaient ont tenté de nous intimider et nous ont menacés. Mais nous leur avons tenu tête, avec des arguments, non pas des poings.
     
    Finalement, ils ont été appelés sur leur radio et nous ont laissés tranquilles. Mission accomplie, donc. Nous avons dit dans les oreilles du président de la République ce que nous souhaitions qu’il entende. Et tant qu’il sera à Goma, nous allons mener d’autres actions non-violentes.
     
    Merci aux dizaines de jeunes de Goma qui se sont joints à nous, et à tout le monde qui nous a envoyé un mot ou un autre de soutien et de solidarité. Le Congo peut changer, il doit changer, et il va changer. Grâce à la lutte !

    Nord-Kivu: Les drones de la Monusco seront opérationnels à l’est de la Rdc la semaine prochaine

    Les drones de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco) pourraient être opérationnels dans le pays la semaine prochaine. Le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé du maintien de la paix, Hervé Ladsous en séjour à Kinshasa l’a déclaré dimanche 1er décembre. Ces avions sans pilote sont destinés à surveiller les frontières de la RDC.
    Hervé Ladsous a déclaré :
    « Il va falloir s’occuper des FDLR, des Maï Maï, des ADF, etc. tout cela est un travail très important et vous le savez nous allons inaugurer la semaine prochaine la mise en œuvre des drones de surveillance aérienne qui vont être, je crois, pour la Monusco un outil essentiel pour progresser sur le plan militaire. Il s’agit de la souveraineté de la RDC. Nous avons l’accord du gouvernement de la RDC, on va utiliser ces machines et je crois que ça va être un élément important de dissuasion et de travail pour la Monusco ».
    Après la défaite militaire du M23, les FARDC avec l’appui des casques bleus vont cibler les autres groupes armés opérationnels en RDC. Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les ADF-Nalu ougandais sont les groupes armés étrangers les plus actifs dans l’est de la RDC. A côté de ces groupes, une quarantaine de milices locales ont semé la terreur dans les provinces du Kivu, du Maniema, de la Province Orientale et du Katanga depuis de longues années.
    Ces dernières semaines, certaines milices ont commencé à désarmer volontairement à la suite des promesses de désarmement forcé émises par laMonusco et les autorités congolaises.
    Okapi
     

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