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    Le Fameux Plan américain pour diviser la RDC

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    Nous publions cet extrait de l’ouvrage « Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002) de Ludo Martens pour que ceux des Occidentaux qui entretiennent encore le doute sur la balkanisation se rendent compte qu’il existe bel et bien un projet de balkanisation de la RDC.
     
    En ce mois de juillet 1999, l’existence même du Congo est en jeu. Ce sont les Américains qui ont lancé leurs alliés, l’Ouganda et le Rwanda, dans une guerre destructive contre le Congo. Le but était d’affaiblir encore plus un Etat qui, à la fin de Mobutu, n’existait presque plus. La moitié du territoire congolais est maintenant sous le contrôle du Rwanda et de l’Ouganda, les territoires occupés sont divisés entre les rebelles de Bemba, ceux dirigés par Ilunga et ceux qui suivent Wamba.
     
    La somatisation se met en place. Cela n’arrive pas par hasard. C’est le résultat d’une politique conçue par Washington. A ce propos, un texte crucial a été discuté dans une commission du Sénat américain. Ce texte que nous publions plus loin, dit en essence ceci.
    Il n’y a plus d’Etat au Congo, il y a un vide du pouvoir. C’est normal que le Rwanda et l’Ouganda y interviennent militairement. Quant à l’Etat n’existe plus, les principes de l’indépendance et de la souveraineté ne s’appliquent plus. Kabila doit discuter avec toutes les oppositions pour remettre l’Etat sur pied ou pour décider de la division du pays.
    Les Etats-Unis pourraient intervenir militairement pour retracer les frontières de l’Afrique et créer de nouvelles entités politiques. Mais ce serait très coûteux. Il vaut mieux laisser les guerres civiles africaines se développer et permettre que le Rwanda et l’Ouganda interviennent militairement au Congo. Ainsi, les Africains eux-mêmes diviseront le Congo et l’Afrique centrale atteindra ainsi une nouvelle stabilité.
     
    Voici textuellement la déclaration capitale de Mme Marina Ottaway, co-directrice du projet « Démocratie et Etat de Droit ». Il s’agit d’un témoignage devant la sous-commission de l’Afrique du Sénat américain, le 8 juin 1999. « Aussi longtemps que le vide du pouvoir continue au Congo, d’autres pays vont continuer à intervenir directement pour soutenir des insurrections armées et sauvegarder leurs propres intérêts. (…) la clé, c’est la restauration d’un Etat au Congo.
    Cela n’arrivera pas avant que Kabila ne négocie avec les rebelles, les partis politiques et la Société civile pour réaliser un accord qui doit déterminer comment on pourra éventuellement remettre le Congo sur pied ou comment, si nécessaire, il peut être divisé, (…) les Etats-Unis et d’autres non Africains sont placés devant un choix important lorsqu’ils doivent traiter des conflits en Afrique centrale, notamment s’il faut intervenir massivement ou ne pas intervenir du tout. (…) beaucoup d’Etats qui ont émergé da la période coloniale ont cessé d’exister en fait, et les règles de l’OUA ne peuvent être appliquées à des Etats qui n’existent plus.
     
    Toute solution imposée par des non Africains exigera une présence étrangère massive pour être appliquée. Les intentions peuvent être louables, mais des interventions pour une partition du territoire africain et pour la création de nouvelles entités politiques et institutions, placeraient les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères dans un rôle colonial. Ce qui n’est pas une décision à prendre à la légère. L’alternative, que je crois êtres plus appropriée pour le moment, est de laisser les pays africains trouver leurs propres solutions.
     
    Inévitablement, cela comprendra une continuation des combats internes et entre Etats et probablement la division de certains pays avant d’arriver à une nouvelle stabilité. Ce n’est pas une perspective réjouissante, mais il n’y a pas d’alternatives réalistes ».
    Ce texte mérite d’être disséqué. D’abord, le lecteur remarque que les Américains peuvent « décréter » de façon arbitraire que dans tel ou tel pays, il « n’existe plus d’Etat » et qu’il y a « un vide du pouvoir ». Et l’avoir « décrété » suffit pour justifier les agressions de pays voisins ou les insurrections que les Américains provoquent. Si les Américains « décrètent » que l’Etat congolais n’existe plus, les règles de l’OUA ne sont plus d’application !
     
    Les Congolais savent que l’Etat avait pratiquement été liquidé par Mobutu. Or, Kabila avait commencé à remettre l’Etat sur pied. C’est le progrès dans cette reconstruction qui a incité les Américains à « casser » le gouvernement nationaliste par la guerre, avant que le Congo ne devienne trop fort.
    Marina Ottaway estime que le Dialogue inter congolais que les Américains veulent patronner, peut discuter deux options valables : remettre l’Etat congolais sur pied ou le diviser. Ainsi, la division du Congo est désormais une option sérieuse et envisageable pour les Américains.
    Les Américains évaluent la possibilité d’intervenir militairement et massivement au Congo « pour une nouvelle partition du territoire africain et pour la création de nouveaux Etats » ! Mais ils avouent que cela pourrait leur coûter cher, puisqu’ils verront probablement toute l’Afrique se dresser contre eux.
     
    Heureusement, Washington a une « alternative réaliste » qui peut également conduire à la division du Congo. Cette alternative est « plus appropriée » … du moins « pour le moment » ! L’alternative, c’est de laisser les armées ougandaise et rwandaise continuer leur guerre contre le Congo jusqu’à ce que le pays soit complètement épuisé et exsangue. Le pays se laissera alors diviser par manque de forces. Les Congolais seront tellement meurtris et abattus, qu’ils se résigneront à la partition de leur pays. Ainsi s’installera une « nouvelle stabilité » basée sur l’épuisement du peuple congolais.
     
    Les champions américains des « droits de l’Homme » envisagent donc sans état d’âme, d’interminables guerre, des villageois massacrés, des enfants décédés par malnutrition, des hommes et des femmes fauchées par la misère et la maladie … pour installer leur domination sur le Congo, les « Démocrates » américains sont prêts à marcher sur des montagnes de cadavres africains …
    Ce document ahurissant n’est pas un cas exceptionnel. Il se situe dans toute une série de textes et d’études américains qui vont dans le même sens. Nous en citerons un autre qui provient de l’armée américaine et qui date du temps de Mobutu, du 5 juin 1996.
     
    L’auteur, Steven Metz, est professeur à l’U.S. Army War College. Il a enseigné à l’Académie de l’état major de l’armée américaine. Il publie une étude approfondie de la situation du Zaïre en 1996 pour évaluer les types d’interventions qui peuvent être demandés à l’armée américaine.
     
    Dans le texte, Reform, conflict and security in Zaïre (5 juin 1996), il écrit à propos de la division éventuelle du Congo, ceci : « Certains observateurs estiment que le Zaïre n’existe plus longtemps en tant que nation – le Kivu a dirigé l’essentiel de son économie vers l’Est de l’Afrique ; le Kasaï Oriental refuse d’accepter la monnaie nationale ; le Shaba a été décrit comme une extension virtuelle de l’Afrique du Sud. La possibilité existe qu’une telle désintégration de fait, se transforme en sécession formelle. (…) les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre, ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats ».
    LUDO MARTENS
    Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002)
     

    Province Orientale : les FARDC délogent des miliciens FRPI de 3 localités

    Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

    Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
     
    Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
    Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repris ces trois derniers jours le contrôle de trois localités de la collectivité de Walendu Bindi (Province Orientale) qui étaient occupées par des miliciens des Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI). Des sources proches des FARDC ont indiqué ce jeudi 26 septembre que les deux parties s’affrontent violemment depuis le début de la semaine.

    La dernière localité reprise par l’armée congolaise est Tchekele, contrôlée par les militaires depuis ce jeudi dans la matinée.
    La veille, les FARDC avaient repris Aveba, un centre commercial qui se trouve à quelques kilomètres de Tchekele. A en croire le commandant de la zone opérationnelle de l’armée en Ituri, le centre commercial avait été abandonné par les miliciens à l’arrivée de ses hommes.
    Le mardi, les militaires avaient délogé les hommes de Cobra Matata de Gety, chef lieu de la collectivité de Walendu Bindi.
    Les bilans de ces affrontements fournis par diverses sources  ne concordent pas. Certaines sources indiquent que les combats à Gety ont fait une dizaine de morts. D’autres parlent de cinq tués. On compterait également fait plusieurs blessés et des milliers de déplacés.
    Les FARDC assurent avoir récupéré trois militaires pris en otages par la milice depuis plusieurs jours à Gety.
    http://guerre-de-lest.blogspot.com/2013/09/province-orientale-les-fardc-delogent.html

    Des soldats rwandais encadrant les terroristes du M23 mis en déroute à l’attaque de la localité de Kahunga au Nord-Kivu

     

     
     
     
     
     
    Vign_1-_allDes soldats rwandais ont encore été bel et bien remarqués parmi la horde des terroristes se faisant passer pour des rebelles du M23, tous mis en déroute par les FARDC lors de la dernière attaque et récupération de la localité de Kahunga au Nord-Kivu

    Ils ont tenté de prendre de court les soldats congolais. Les pseudo-rebelles du M23 ont attaqué les positions des Fardc hier jeudi 26 septembre dans la localité de Kahunga, environ 80 kilomètres au Nord de Goma. En fait de tâter le pouls, les assaillants ont été surpris par la puissance de feu déployée par les soldats congolais qui les ont défaits après quelque 20 minutes seulement de combat à l’arme lourde et légère. Le bilan fait état de deux morts parmi les « rebelles » qui ont replié vers Kiwandja. Le porte-parole militaire au Nord-Kivu, lieutenant-colonel Oilvier Hamuli, a précisé qu’un militaire a été blessé au cours de ces échanges de tirs qu’il qualifie de provocation de la part du M23. Avant de prévenir : « Nous ne tolérerons plus une autre provocation de la part de ce mouvement rebelle ».

    Fidèles à leur stratégie, les hommes de Paul Kagarne entreprennent de faire porter aux Fardc le fardeau de la reprise des hostilités en tentant de faire irruption dans la zone sous leur contrôle. Les accrochages d’hier, précise-t-on sont survenus à la suite de la manœuvre des « rebelles » ayant tenté de progresser vers la localité de Mabenga, sous contrôle des Fardc. Le président du M23 Bertrand Bisimwa, a eu toutes les peines du monde pour convaincre l’opinion internationale de l’innocence de ses éléments dans la reprise des hostilités. Le lieu du déroulement des combats atteste que l’étincelle était partie de la pseudo-rebellion qui sait ne pas assouvir ses visées avec une solution politique. Aussi, les hommes de Kagame entreprennent-ils de torpiller toute avancée sur la voie du règlement pacifique; il en a été le cas lors du déploiement de la Brigade spéciale de la Monusco.

    L’opinion internationale est convaincue que le M23 renforce actuellement ses positions aux environs de la localité de Mabenga, non loin de Kahunga, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Armes, munitions, matériels et hommes venus du Rwanda qui les avait masses le long de sa frontière afin de tenter de distraire sur leur destination finale.

    En renforçant ses positions, le régime de Kagarne qui a investi le Rutshuru et organisé plusieurs caches d’armes, envoie un signal fort de sa détermination à combattre toute décision, même des Nations-Unies, qui tenterait de lui arracher la bride de gestion du territoire occupé. Aussi agite-t-il à nouveau la sempiternelle accusation de complicité Fardc- Fdlr. Pourtant la communauté internationale a la bonne mémoire pour savoir que l’activisme des M23 a eu pour effet d’interrompre la campagne de traque contre les Fdlr menée triomphalement par les Fardc — en ce compris des éléments actuellement en rébellion — avec l’appui des Casques bleus de la Monusco.

    Dans le cas des combats d’hier, le témoignage d’un paysan de Kiwandja crucifie le mouvement rebelle. « ...Ça fait depuis deux jours qu’ils nous disent de quitter le champ », a indiqué à l’Afp, à condition de ne pas être nommé, un autre habitant de Kiwanja, localité sous le contrôle du M23 depuis juillet 2012. Preuve que les pseudo-rebelles préparaient un assaut contre les positions de l’armée nationale, mais la rigueur de la riposte essuyée a poussé les assaillants à revoir leurs calculs. Depuis un certain temps, les soldats rwandais n’ont plus le bénéfice d’organiser une promenade de santé sur le sol congolais; toute tentative coûte aux agresseurs une comptabilité macabre à la base de la fronde et des lézardes notées dans l’ossature de l’armée rwandaise où maints officiers interrogent sur la pertinence de la poursuite d’une aventure réalisée à fort prix.
    Publié par La Republique •

    Collette Braeckman publie : «L’homme qui répare les femmes. Violences sexuelles au Congo: le combat du docteur Mukwege»

    Couverture du livre "L'homme qui répare les femmes" de Colette Braeckman, Photo Droits tiers«L’homme qui répare les femmes. Violences sexuelles au Congo : le combat du docteur Mukwege»: 
    c’est l’intitulé de l’ouvrage de Collette Braeckman, journaliste belge spécialiste du Rwanda, de Burundi et du Congo. Elle rend hommage au gynécologue Denis Mukwege, médecin directeur de l’hôpital de Panzi, spécialisé dans le traitement des femmes victimes de violences sexuelles. Dr Mukwege a été victime d’une tentative d’assassinat à son domicile de Bukavu (Sud-Kivu), le 25 octobre.
    Dans ce livre de 160 pages publié aux éditions André Versaille, Collette Braeckman considère les violences sexuelles auxquelles fait face la RDC comme une «épidémie inoculée».
     
    Elles constituent «un phénomène culturel ou traditionnel».
    Collette Braeckman affirme que le peuple congolais n’est pas par nature violent:
    «Le viol n’est pas une constante à la culture congolaise. C’est quelque chose qui a été inoculé au Congo. C’est un phénomène nouveau au Congo. C’est comme une épidémie et le Congolais n’est pas plus disposé aux chaos, aux désordres et aux violences que le peuple rwandais, ougandais que n’importe quel autre».
     
    A travers ce livre, la journaliste belge pense que ce sont de choses qu’il «faut dire haut et fort que ce n’est pas vrai », pour que les violences sexuelles diminuent.
     
    http://guerre-de-lest.blogspot.com/2013/09/collette-braeckman-publie-lhomme-qui.html

    JAMES KABAREBE

    James Kabarebe est formel :”Les banyamulenge n’existent pas. Ce sont des Rwandais opportunistes et complexés”
     
    James Kabarebe ne se trompe pas lorsqu’il définit et prend les prétendus banyamulenge, de vrais Rwandais. D’autre part, James Kabarebe a le mérite de relever ce qu’il appelle “opportunisme et complexe de nationalité”.
    Les banyamulenge n’existent pas. Les prétendus banyamulenge sont, en réalité, des rwandais.
    Car, ils parlent le kinyarwanda et ont la culture rwandaise “ Ces propos ont été tenus le 22 aoűt 2002 par James Kabarebe, le Chef d’Etat-major de l’Armée patriotique rwandaise (APR) devant des milliers de personnes étudiants, professeurs, personnes extérieures à l’université Libre de Kigali.(ULK).
     
    Etaient à ses côtés, Charles Murigande (S.G. du FPR) et Azarias Ruberwa (munyamulenge et S.G. du RCD/Goma).
    James Kabarebe a enchaîné, confondant pour ainsi Azarias Ruberwa, qu’on ne peut pas se nommer d’un nom d’une colline (Mulenge). Banyamulenge signifie habitants de cette colline. Selon James Kabarebe, a rapporté notre consoeur La Nouvelle Relève n°448 du 3 aoűt au 15 septembre 2002, c’est comme si on disait : « Banya mont Kigali » pour designer les habitants du mont Kigali. Ce n’est donc pas un tribu, ni un clan, ni une nationalité.
    Le chef d’Etat-major de l’APR a renchéri et déploré, selon ses propres termes “l’opportunisme et complexe de nationalité“ de prétendus banyamulenge. Ce qui a pour soubassement, une fausse idéologie qui consiste ŕ détester les rwandais pour ętre considérés comme vrais congolais, dans le chef de certains banyamulenge. Il faisait allusion au commandant Masunzu et ŕ ses hommes qui combattent contre l’APR dans les hauts plateaux de Minembwe au Sud-Kivu. James kabarebe est conscient que cet opportunisme double du complexe de nationalité ne favorise pas la paix et la réconciliation dans la région. Il souligne, en outre, qu’il est du droit des banyamulenge de faire le choix d’ętre soit congolais soit rwandais. Comme le faisaient les juifs, a renchéri Charles Murigande comme pour l’appuyer aux côtés de Ruberwa resté de marbre. Ce dernier a expliqué la rumeur selon laquelle le gouvernement rwandais aurait eu besoin des tutsi banyamulenge et les a expédies au Rwanda.

    D’aprčs lui, ce qui est vrai, c’est que les banyamulenge de la plaine de Ruzizi et Minembwe(Sud-Kivu) avaient été exhorté, à se réfugier temporairement au Rwanda du fait que prés de 50 militaires interahamwe étaient pręts ŕ perpétrer le génocide sur eux.

    Azarias Ruberwa est resté de marbre devant toutes ces déclarations. Par réalisme ou par peur de contredire ses maîtres. Tout ce qu’il, a déclaré au sujet de Masunzu est qu’il était un enfant prodigue, mal éduqué qu’il connaît depuis son enfance. L’on peut utilement souligner que les déclarations de James Kabarebe montre la délicatesse du dossier de la nationalité des banyamulenge dans la région. James Kabarebe ne se trompe pas lorsqu’il définit et prend les prétendus banyarnulenge, de vrais rwandais. Car, selon la loi sur la nationalité rwandaise, il faut remplir deux conditions fondamentales pour ętre reconnu rwandais, à savoir:
    Primo, parler la langue kinyarwanda et secundo, posséder la culture rwandaise pour mieux ętre reconnu comme tel par les populations rwandaises. Or, les banyamulenge remplissent ces deux exigences qui fondent la nationalité rwandaise.
    D’autre part, James Kabarebe a le mérite de relever ce qu’il appelle opportunisme et complexe de nationalité. L’abcčs qui sous-tend la guerre d’agression de 1996 et 1998 et qui tient les congolais aux couilles est celui de la prétendue nationalité congolaise des prétendus banyamulenge. Si ces derniers sont des opportunistes (on le voit comment Azarias Ruberwa, Bizima Karaha et Moise Nyarugabo se débattent) et vivent une obsession à ętre reconnus comme des congolais (sans jamais se départir des us et coutume du Rwanda), c’est dire que le Rwanda les soutient et les encourage ŕ se comporter de cette façon. Autrement, il n’y aurait jamais eu l’AFDL et le RCD.
     
    Karaha Bizima
     
     
     
    
    Dans le męme registre, l’on devrait se demander pourquoi les tutsi (et hutu) du Masisi et de Rutshuru au Nord-Kivu se sont montrés moins loquaces que les banyamulenge dans la revendication de leur nationalité et peu exhibitionnistes à porter la casquette rwandaise. Au sein du mouvement rebelle de Goma, l’on ne comprend pas pourquoi Kigali octroie de véritables postes de commandement (leadership) aux banyamulenge non aux autres tutsi.
    
    Bizima Karaha, Moise Nyarugabo, Ruberwa présentés comme l’śil et l’oreille sont issus des banyamulenge de Minembwe. Et c’est dire que Kigali les instrumentalises ŕ souhait? Ce qui est vrai. Les propos de James Kabarebe dévoilent le double jeu que joue Kigali et son rôle ambigu dans l’agression de notre pays. Les banyamulenge seront congolais et rwandais ŕ la fois ou ne le seront pas. C’est question de vie ou de mort parce que Kigali ne veut pas d’eux sur son sol et n’a aucunement l’intention de leur accorder un lopin. Néanmoins il les utilise dans des visées hégémonistes. Ces propos ont l’autre mérite des pistes de solution au problčme de la nationalité dans la région : la nationalité des banyamulenge devrait ętre traitée autour d’une męme table entre le Rwanda, le Burundi et la RDC. Faire autrement et le contraire serait suicidaire pour les populations de la région singuličre les banyarwanda eux-męmes.
     
    
    

    RDC : L’armée congolaise reprend quatre villages à des rebelles rwandais

    RDC : L’armée congolaise reprend quatre villages à des rebelles rwandaisKinshasa a annoncé samedi que son armée avait repris quatre villages de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) aux rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

    « A la faveur d’une vaste opération de restauration de l’autorité de l’Etat dans la région de Lubero », dans la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda, « le déploiement des unités du 1003e régiment des Forces armées de la RDC (FARDC) a récupéré des villages longtemps occupés par les rebelles » des FDLR, indique un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
     
    Le texte ajoute que quatre villages, Lusuli, Vuvati, Buhenge et Kataro, sont repassés ainsi sous le contrôle des troupes gouvernementales.
    Selon la radio Okapi, parrainée par les Nations unies, ces villages ont été repris « progressivement et sans combat », les rebelles ayant quitté ces localités qu’ils occupaient depuis plusieurs mois à mesure que les FARDC se déployaient dans la région.
     
    Les FDLR sont composées de Rwandais hutu réfugiés en RDC (alors le Zaïre) après le génocide rwandais de 1994 et qui veulent mettre à bas le régime tutsi au pouvoir à Kigali depuis lors. Nombre de ses membres sont accusés d’avoir pris une part active au génocide.
     
    L’annonce de la reprise des quatre villages a eu lieu alors que le gouvernement de Kinshasa négocie à Kampala (Ouganda) avec les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), que l’armée combat depuis mai 2012 dans le Nord-Kivu. Cette milice est née au départ de la mutinerie d’anciens rebelles réintégrés dans l’armée en 2009 et qui défendent les droits des Tutsis congolais.
    Leur chef, Bertrand Bisimwa, avait déclaré à l’AFP le 8 septembre que son mouvement était prêt à déposer les armes à condition, entre autres, que les combattants des FDLR « soient neutralisés ». « Nous ne les voulons plus sur notre territoire », avait-il déclaré à propos de ces miliciens accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en RDC.
     
    Le M23 accuse régulièrement les FARDC de s’appuyer sur les FDLR pour le combattre. Depuis des années également, le régime de Paul Kagame au Rwanda, dénonce le soutien de Kinshasa au FDLR.
    Pour M. Mende, la reprise des quatre villages de Lubero « est un démenti » à ces allégations.

    Le Rwanda n'est pas un exemple de Démocratie

    RD Congo – Rwanda – Kampala : Au sommet de l’hypocrisie ?

    RD Congo – Rwanda – Kampala : Au sommet de l’hypocrisie ?

    Le septième sommet des Pays des Grands-Lacs qui s’ouvrait jeudi 05 septembre à Kampala, en Ouganda, est entouré de mystères. Officiellement, les chefs d’Etat se réunissent pour régler la crise qui a dégénéré fin août en affrontements armés dans l’Est du Congo. Mais en y regardant de plus près, et en revenant sur les évènements de la semaine écoulée, à Goma, on finit par se demander ce que font ces chefs d’Etat à Kampala, et surtout eux.
    Car si déjà le lieu où se tient la conférence pose problème, la personnalité des participants en pose davantage. Pour mieux comprendre les mystères de ce sommet, il convient tout d’abord de rappeler le film des évènements autour de Goma.
     
    Le jeudi 22 août, l’Est du Congo est l’objet d’une série d’attaques fulgurantes. L’ONU signale l’arrivée de plusieurs bataillons de l’armée rwandaise qui se lancent à l’assaut des positions tenues par les soldats congolais. Plusieurs obus, tirés du Rwanda, toujours selon l’ONU, tombent en pleine ville de Goma, détruisent des habitations et causent la mort de plusieurs civils congolais et un casque bleu tanzanien. Pendant ce temps, l’Ouganda effectue une incursion plus au Nord du pays et occupe la localité congolaise de Mahagi chassant plusieurs centaines de familles congolaises. Les soldats congolais,heureusement, résistent assez bien et parviennent, au bout d’intenses combats, à repousser l’agression rwandaise, avec l’aide du contingent des casques bleus tanzaniens et de tireurs d’élites sud-africains.
     
    Des questions sans réponse
    Nous sommes donc en présence d’au moins deux crimes graves commis par deux Etats membres de l’ONU, le Rwanda et l’Ouganda. Des crimes qui relèvent du droit international et sont réprimés par les juridictions internationales (Cour Internationale de Justice et Cour Pénale Internationale). Le crime d’agression (violation de la Charte de l’ONU), et les crimes de guerre et crimes contre l’humanité(bombardement des populations civiles).
     
    Telle étant la situation, on n’imagine pas qu’un sommet comme celui de Kampala puisse se tenir. On se demande d’ailleurs comment le Congo, un pays qui vient de subir deux agressions armées, et dont la population n’a pas fini de pleurer ses victimes, a pu se retrouver dans une conférence internationale comme celle-là.
    On relève d’ailleurs, avec étonnement, que le Président Kabila est arrivé à Kampala sans faire escale à Goma où « son peuple », a été meurtri par des bombardements. Les familles des victimes et les blessés dans les hôpitaux (civils et militaires), apprécieraient, logiquement, un réconfort du Chef de l’Etat. Etrangement, le gouvernement congolais n’a même pas décrété un deuil national. Même pas de cérémonie de deuil pour les soldats tués en repoussant les agresseurs.
     
    En tout cas, la Tanzanie, elle, a rendu un hommage appuyé à son soldat de la paix tué dans les combats contre le M23.
    Ce qui soulève une question par rapport à la délégation congolaise à Kampala : le Congo et le peuple congolais sont-ils valablement représentés à ce sommet ?
    Par des autorités qui n’ont même pas essayé de réconforter leurs populations en deuil ?… Mystère.
    Et pourquoi le Président congolais se retrouve-t-il en Ouganda, un Etat qui vient de participer à une agression armée contre son pays ?
    Bref, tout porte à croire qu’à Kampala, les délégués sont partis pour discuter de tout sauf de « bien » du Congo et de ses populations. Le sommet prend alors les allures d’un « complot ».
     
    Les secrets de polichinelle
    En réalité, les guerres à répétition qui déchirent le Congo dissimulent plusieurs secrets de polichinelle qu’il devient de plus en plus grotesque de ne pas évoquer ouvertement.
    Parmi ces secrets de polichinelle, il y a, pour l’essentiel, les enjeux économiques. On ne fait pas la guerre au Congo par idéologie. Il n’y a ni communisme, ni maccartisme, ni islamisme dans les guerres du Congo. On fait la guerre à la Patrie de Lumumba pour mettre la main sur ses gisements miniers. Pour ceux qui suivent l’actualité américaine, il faut rappeler que le 12 juillet 2010, le Congrès américain a adopté une loi, passée presque inaperçue, portant sur les gisements miniers de l’Est du Congo. La loi dite « Dodd-Frank ».
     
    Aux termes de son article 1502[1], cette loi oblige les entreprises cotées en bourse à rendre publiques les informations concernant leur chaine d’approvisionnement de quatre minerais, dont les gisements se trouvent dans l’Est du Congo. Le tantale/coltan, l’étain, l’or et le tungstène. Le hasard de la géologie a voulu que d’immenses gisements de ces minerais se retrouvent dans l’Est du Congo et que le Rwanda et l’Ouganda en soient nettement dépourvus. D’où les guerres à répétition contre le Congo depuis 1996. L’occupation du Kivu facilite le pillage et le transit de ces minerais par le Rwanda et l’Ouganda.
    Ces guerres sont toutefois maquillées par des mensonges bien enrobés qu’on habitue tout le monde à répéter : « rébellion congolaise » au lieu d’« agression » rwando-ougandaise contre le Congo. « Tutsis congolais »[2] au lieu de « soldats rwandais » ; « lutte contre les génocidaires » au lieu de « massacre des populations » congolaises et des réfugiés hutus,… Des mensonges qui passent malgré de nombreux rapports d’ONG et des experts de l’ONU. Parfois, les Congolais observent les gens qui relayent ces mensonges et se disent qu’ils le font exprès.
     
    Les propagandistes de l’Allemagne nazie avaient théorisé l’idée selon laquelle « un mensonge répété dix fois reste un mensonge. Répété mille fois, il devient une vérité ». Et Goebbels d’ajouter : « Plus le mensonge est gros, mieux ça passe ». On est en plein dedans.
     
    Pendant ce temps, le Rwanda de Paul Kagamé amasse une véritable fortune. Entre 1998 et 2000, Kigali s’est octroyé une cagnotte de 250 millions de dollars, rien qu’avec le trafic du coltan congolais. Dans son rapport 2011, l’ONG britannique Global Witness fait remarquer que le Rwanda est devenu un important exportateur de minerais (68 millions de dollars de revenus, première ressources après le thé) alors que les autorités « refusent de publier les données complètes sur la production »[3] nationale. Mais les dirigeants rwandais et ougandais ne sont pas ceux qui profitent le plus du pillage du Congo.
     
    Dans son ouvrage « Congo – Une histoire », David Van Reybrouck décrit un vaste réseau : « des groupes miniers multinationaux, des compagnies aériennes obscures, des marchands d’armes notoires mais insaisissables, des hommes d’affaires véreux en Suisse, en Russie, au Kazakhstan, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. »[4]
     
    En 2010, l’ancien secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, parle, au sujet du coltan (le Congo détient entre 70 et 80 % des réserves mondiales), qu’il génère des « milliards de dollars[5] ». Dans un monde où on ne compte plus les braquages pour de la camelote, on imagine aisément l’ampleur des violences auxquelles sont exposées des populations vivant littéralement sur des gisements miniers. Des gisements qui génèrent « des milliards de dollars » à l’autre bout de la planète.
     
    Quelqu’un croit toujours que Kabila, Museveni et Kagamé se rencontrent à Kampala pour parler du M23 et du peuple congolais ? Bah voyons… Ils parlent affaires, minerais, gros sous. Le M23 et l’espoir pour la paix au Congo,… des sujets pour la presse.
     
    L’autre secret de polichinelle est qu’on a longtemps misé sur la disparition du Congo en tant que « nation ». Dès le déclenchement de la Première Guerre du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, soutenus par un vaste réseau international alimenté par le pillage du Congo, avaient misé sur un effondrement programmé du Congo. Le Congo devait tomber en miettes. Des micro-Etats corvéables se formeraient çà-et-là et finiraient par être annexées par le Rwanda et l’Ouganda en vue de les saigner au profit des multinationales.
     
    Ce fut un pari risqué, mais ses initiateurs brillèrent d’imagination. Des actions de lobbying soutenues furent menées pour dénigrer le Congo et les Congolais en les présentant systématiquement comme un Etat non-viable habité par des irresponsables. Des articles « assassins » se multiplièrent[6].
     
    Sur le terrain, les élites congolaises (chefs coutumiers, militants des droits de l’Homme, intellectuels, prêtres, militants politiques,…) qui essayaient de lutter pour la préservation de leur patrie furent réduits au silence, assassinés, contraint à l’exil ou achetées pour se taire. Les populations qui essayaient de se révolter contre l’occupation furent systématiquement massacrées dans le silence des grands médias.
     
    Tout a été fait pour que le Congo soit un pays inaudible et la souffrance de son peuple invisible sur les écrans. L’armée nationale fut « volontairement » affaiblie notamment par la pratique consistant à intégrer des milliers de soldats, et même des criminels[7] rwandais et ougandais qui violaient, pillaient et massacrait la population pour créer la totale désespérance. Le Congo devait devenir un « foutoir » pendant que le Rwanda et l’Ouganda prospéraient aux yeux de la communauté internationale. L’objectif affiché était de convaincre la communauté internationale, et même certains Congolais, qu’il n’y avait plus d’autre avenir que la liquidation du pays.
     
    On comprend aisément le terrible complot en regardant des données objectives. Le Congo est sûrement le pays le plus riche d’Afrique en termes de ressources minières. Il est dirigé, depuis 17 ans par des hommes qui avaient promis la libération (AFDL[8]), la démocratie (RCD[9]), le développement (PPRD[10]). Le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté dans le monde parle de lui-même. Le Congo est classé tout dernier (186ème sur 186 pays[11]).
     
    Autrement dit, le pays n’était pas gouverné. Ses dirigeants attendaient son effondrement.
    Reste que l’ampleur de la destruction des populations (plus de six millions de morts, plus de 500 mille femmes violées) a fini par réveiller les consciences à travers le monde, et au pays.
     
    Les autorités congolaises, pressées par la population, les ONG, l’Eglise catholique, la Monusco,… sont bien obliger de donner des signes de gage qu’elles sont bien au service du pays. Elles coulent littéralement sous le poids des accusations de trahison. La situation de Joseph Kabila, en particulier n’est plus tenable.
    L’hostilité de la population vis-à-vis de sa personne est telle, qu’il ne peut plus jouer à équilibriste : rester Président congolais et continuer à servir des intérêts en totale contradiction avec les aspirations de son « peuple ».
    A Kampala, il doit dire à Kagamé, maintenant nous sommes trop vus. Nos « combines » ne passent plus.
    Vous avez dit « sommet pour la paix » dans l’Est du Congo ? On en est encore loin.
    Boniface MUSAVULI
    [1] http://www.sec.gov/rules/final/2012…
    [2] Parmi les mensonges les plus flagrants, on peut citer celui ayant consisté à faire passer le général James Kabarebe, actuel ministre rwandais de la défense et Bosco Ntaganda pour des « Tutsis congolais ». Le mensonge sur les « Tutsis congolais » s’est totalement dégonflé avec l’interview des généraux rwandais en exil, Patrick Karegeya et Faustin Kayumba.
    [4] David VAN REYBROUCK, Congo – Une histoire, ACTES SUD, 2012, p 490.
    [6] (There Is No Congo : le Congo n’existe pas : 18 mars 2009 ; “Time to End the Congo Charade“(Il est temps d’en finir avec la farce Congo : 14 août 2009 ; “The Invisible State : L’Etat invisible : juillet-aout 2013).
    [7] Charles ONANA, Europe, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012.
    [8] AFDL : Mouvement au nom duquel fut menée la Première Guerre du Congo.
    [9] Principal mouvement armé durant la Deuxième Guerre du Congo.
    [10] PPRD : Parti du Président Kabila.

    «KABILA» a encore floué toute la classe politique congolaise à Kampala !

    «KABILA» a encore floué toute  la classe politique congolaise à Kampala !

    En signant la reprise des pourparlers avec le M23, «Joseph Kabila» a définitivement vidé les «concertations nationales» de leur substance
    Dès le premier jour d’ouverture du sommet des Chefs d’Etat de la CIRGL à Kampala, les masques sont tombés. Ce que redoutait  le peuple congolais du Kivu et de Goma en particulier est arrivé. Le piège qu’a révélé Monsieur Honoré Ngbanda autour de la mise en scène des «concertations nationales» maintes fois reportées vient de se refermer sur la naïve classe politique congolaise qui attend bêtement à Kinshasa le retour du «raïs» de Kampala pour démarrer les travaux et surtout, toucher les per diem!
     
    Dès ce jeudi 5 septembre à Kampala, sans débat apparent, selon les témoins présents aux assises, une décision des Chefs d’Etats des pays des Grands Lacs est tombée comme un couperet : La République Démocratique du Congo est sommée de reprendre des pourparlers avec le M23 dans 3 jours! Mais cette décision «suprême» ne s’arrête pas là, elle impose au gouvernement de la RDC un calendrier très serré : une conclusion devra être trouvée dans une période de 14 jours !  Et selon les indiscrétions, ces conclusions ont déjà été imposées par le Rwanda et l’Ouganda, et elles sont en plus appuyées par Madame Mary Robinson, émissaire des Nations Unies qui affiche ouvertement son penchant pour les agresseurs patentés de la RDC que sont le Rwanda et l’Ouganda. Les Conclusions de ces « négociations » déjà élaborées prévoient, comme on devait s’y attendre, trois grandes décisions :
    • Primo : l’amnistie de tous les responsables politiques et militaires du M23 ;
    • Secundo : l’intégration des responsables politiques et militaires rwandais du M23 au sein de l’armée, de l’administration et des institutions politiques de la RDC
    • Tertio : la cessation des activités militaires par le M23 (déjà gratifié de toutes ses revendications)! Le reste, c’est de la poudre aux yeux des congolais pour les endormir et les embrouiller. Comment peut-on à la fois prétendre « transférer les 700 éléments du M23 à la CPI » pour crimes de guerre , comme s’en vante déjà quelques médias kabilistes, tout en imposant au gouvernement de la RDC de poursuivre des pourparlers avec eux en vue d’aboutir à une conclusion dans 14 jours ? De qui se moque-t-on ?
     Et comme par hasard, dès l’annonce de cette décision, Bertrand Bisimwa, le chef politique du M23 qui était dans les coulisses de cette rencontre des Chefs d’Etat, est sorti de son trou pour annoncer avec arrogance : « La délégation du M23 est déjà sur place à Kampala. Elle est prête à négocier avec Kinshasa immédiatement» !
     
    Les «concertations nationales» vidées de sa raison d’être par l’imposteur «Kabila»
    Maintenant que Hyppolite Kanambe vient de flouer toute cette naïve classe politique congolaise en lui coupant l’herbe sous les pieds, le peuple congolais a les yeux tournés vers l’attitude qu’adoptera demain ceux qui clament haut et fort, la main sur le cœur,  qu’ils veulent aller aux «concertations nationales» pour garantir la paix et l’unité de la RDC.
     
    La puissante campagne entreprise par la résistance congolaise de la diaspora dénonçant les manœuvres sordides visant à tripatouiller la constitution en faveur de l’imposteur a payé. Cette campagne qui a été fortement relayée par quelques patriotes congolais à l’intérieur du pays a forcé Hyppolite Kanambe à lâcher prise et à abandonner le morceau. Du moins provisoirement. Du coup, les «concertations nationales » tant vantées ont perdu de l’intérêt pour lui. C’est à Kengo seul que risque de revenir les dividendes de cette messe des dupes, ont conclu les nègres congolais de l’imposteur rwandais qui pensent, parlent et écrivent pour lui.
     
    Quant à lui, il a simplement choisi de recourir à ses frères et mentors pour prendre de vitesse toute la classe politique congolaise en déplaçant le centre de décision à Kampala, vidant ainsi les fameuses «concertations nationales» de toute sa substance politique.
     
    Que feront maintenant les politiciens congolais?
    Le leader de l’APARECO, Honoré Ngbanda, avait posé une question fondamentale à la quelle personne à Kinshasa n’a répondu jusqu’ici: « qui parmi les participants aux concertations nationales a le pouvoir d’ordonner l’arrêt des hostilités à l’Est de la RDC? ». Après un long silence, c’est  aujourd’hui que le peuple congolais a enfin la réponse à cette question : Ceux qui décident de la guerre et de la paix en RDC se trouvent en ce moment à Kampala autour de leur complice, «Joseph Kabila»!
     
    Tous les politiciens congolais qui gesticulent et vocifèrent dans les médias de Kinshasa ne sont que des plaisantins ! Des pantins et des simples figurants dans l’échiquier des occupants de la RDC! Le peuple congolais a déjà perdu le contrôle de son pays à cause de leur cupidité et de leurs turpitudes. Il est donc temps pour que la jeunesse patriotique congolaise se dresse contre ces traitres à la nation qui ont consciemment bradé la souveraineté de tout un peuple et de plusieurs générations pour leurs appétits insatiables et égoïstes.
     
    L’APARECO ainsi que toute la résistance congolaise suivent de très près les retombées de cette rencontre de Kampala et appellent tout le peuple congolais à redoubler de vigilance. L’ONU a rabâché les oreilles des Congolais en lui faisant croire que sa Brigade spéciale d’intervention rapide était là pour neutraliser par la force toutes les forces dites négatives qui pillent nos richesses et massacrent impunément nos frères et sœurs à l’Est. Et voilà qu’au moment où les soldats patriotes congolais, s’étant affranchis des ordres complices de «Joseph Kabila», ont courageusement repoussé les envahisseurs rwandais à la frontière, la même ONU, par la voix de sa représentante Mary Robinson, vient de briser cet élan en ordonnant, cachée derrière le sommet des Chefs d’Etat des Grands Lacs, l’arrêt des hostilités, tout en imposant une voie de sortie royale en faveur des rwandais du M23 qui seront intégrés demain par « Joseph Kabila » au sein de notre armée et de nos institutions politiques.
    Le temps de se plaindre est passé ! Le temps des débats creux et puérils est révolu ! La vérité est là sous nos yeux. Il nous appartient désormais de nous assumer pleinement. Commençons d’abord par nous-mêmes, c’est-à-dire par nos propres traitres au sein de notre classe politique et au sein de la résistance congolaise!
    A suivre.
    Paris, le 06 Septembre 2013
    Candide OKEKE
    L’ŒIL DU PATRIOTE

    Pourquoi Kagamé et le M23 insistent-ils pour la création d’une zone tampon autour de Rutshuru ?

    Pourquoi Kagamé et le M23 insistent-ils pour la création d’une zone tampon autour de Rutshuru ?

    Voici les trois documents-réponses! 
    C’est depuis neuf ans que ces documents-preuves ont été livrées à l’opinion internationale et nationale congolaise par un fils du pays, et pas des moindres, à travers des nombreux documents accablants dont nous vous livrons ici trois d’entre eux pour mettre en évidence la constance du plan diabolique de l’intelligentsia tutsi contre l’intégrité de la République Démocratique du Congo.
     
    Cependant, malgré la diffusion de ces documents, la forte propagande des lobbies tutsis au sein des organismes internationaux, à travers les chancelleries occidentales et dans les milieux politiques congolais ont tout fait pour étouffer cette vérité alarmante.
     
    Le gouvernement rwandais est allé jusqu’à organiser une grande opération à travers les librairies d’Europe, d’Afrique et des Etats-Unis pour acheter massivement tous les livres «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux» d’Honoré Ngbanda, peu après sa sortie en 2004. Mais quoiqu’ils fassent pour l’étouffer ou la noyer, la vérité, très têtue, finit toujours par émerger à la surface et briller comme le soleil au grand jour!
     
    Soulignons d’emblée que tous ces documents dont chaque lecteur peut lire la copie authentique et exhaustive (avec cachets et signatures) dans le livre «Crimes organisés en Afrique centrale» n’ont jamais été contestés ni par leurs auteurs, ni par leurs destinataires depuis leur diffusion en 2004 jusqu’à ce jour. Il appartient plutôt aux congolais d’en tirer aujourd’hui toutes les leçons à la lumière des événements qui se passent sous leurs yeux à l’Est de la République.
     
    Voici reproduits pour vous les extraits de ces trois documents-preuves avec leurs références  :
     
     1La lettre du 3 novembre 1972 de Monsieur KINYONI NSUABO, Chef de collectivité des Barundi dans la Zone d’Uvira adressée au Mwami NDEZE (d’origine rwandaise), Chef de collectivité à Rutshuru : (Honoré Ngbanda : Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux: Annexes N°7, pp399-400) : l’objet de la lettre : «Union,Infiltration et Intégration» (sic) :
     «J’ai l’honneur de venir vous demander de faire une forte mobilisation auprès de vos administrés de souche rwandaise et burundaise sans tenir compte d’ethnie tutsi et hutu pour que l’infiltration des autres soit massive et pour que nous constituions la majorité.
    Grand Mwami, la fonction que nous occupons facilitera l’inondation de notre population dans toutes les confréries du Sud et du Nord-Kivu en débordant le Kibal Ituri et la Tanganika.
    Lors de notre dernière réunion, il a été convenu que notre communauté sache comment déstabiliser leurs chefs autochtones en leurs divisant pour anéantir leurs actions et asservir leurs populations » 
     
    2. La lettre des représentants des «Populations originaires du Rwanda au Zaïre» du 20 juin 1981 adressée au Secrétaire Général de l’ONU pour réclammer la nationalité zaïroise et l’autodétermination de la province du Kivu en tant qu’Etat autonome en leur faveur  (Op. cit. : Annexe N° 1, pp386-387):
    «…Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies, nous nous permettons de rappeler à votre haute attention les dispositions universelles de droit de l’homme garanties par les Nations-Unies. Nous n’acceptons pas d’être dépouillés de la nationalité zaïroise à laquelle nous avons droit depuis 1972. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons d’intervenir auprès du gouvernement zaïrois pour que, en accord avec les populations des zones, l’autodétermination soit organisée dans les zones de Goma, Rutshuru, Walikale, Masisi, Kalehe et Idjwi, qui après le referendum sous l’égide des Nations-Unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine, constituera un Etat à part qui aura à solliciter sa reconnaissance internationale.
    Il ne s’agit pas d’une aventure ou d’une subversion, mais bien d’une mobilisation générale des populations originaires du Rwanda en République du Zaïre qui sensibilisent les autorités internationales sur leur légitime cause, quelles que soient les conséquences qui en découlent…» 
      
    3.  Le Rapport du 20 février 2004 de l’administrateur du territoire de Minembwe, Monsieur MUGAZA RUSERUKA Théo, adressé au Vice-Président de la République du Congo (du Gouvernement 1+4), Monsieur Azarias RUBERWA:(Op. cit. Annexe N°17, pp434-435) :
    «…Suites aux lettres que nous vous avions écrites, vous informant des quelques points que nous avions décidés lors de nos réunions tenues à Minembwe  le 04 Décembre 2003 et à Kigali le 06 janvier 2004, nous vous signalons que nous sommes prêts à exécuter ces points.
    A savoir:
    • L’implantation du Territoire de Minembwe dans la province du Sud Kivu
    • Imposer nos autorités partout dans le Sud Kivu
    • Prendre le contrôle du Lac Tanganyika et du Lac Kivu
    • Contrôler tous les minerais dans la province du Sud Kivu »
    La lecture attentive de ces trois documents authentiques, tous écrits par des responsables politiques et administratifs tutsis rwandais et burundais atteste sans équivoque leur volonté et leur ferme détermination à annexer les terres congolaises du Nord et du Sud Kivu,  à asservir les populations congolaises autochtones et à exploiter toutes les richesses du sol et du sous-sol congolais au profit de leur mère patrie: le Rwanda! 
     
    Ces documents révèlent aussi clairement le modus operandi   des stratèges rwandais à travers des réunions qu’ils tiennent depuis 1972, tantôt à Kigali et tantôt dans le Kivu même en RDC.
    Ainsi, les assassinats massifs des millions de Congolais dans le Kivu par les militaires et les miliciens rwandais depuis 1996 à ce jour, l’extermination systématique des femmes congolaises par l’arme du sida et du viol massif et brutal en détruisant particulièrement leurs organes génitaux répond à l’objectif des plans conçus à travers ces documents :
    celui d’exterminer progressivement les populations congolaises autochtones du Kivu pour les substituer par les populations rwandaises massivement injectées dans la même région sous fausses identités congolaises.
     
    L’absence de la carte d’identité congolaise est un élément de la stratégie appliquée par «Joseph Kabila» et Paul Kagamé  pour faciliter cette fraude massive d’identité congolaise par les populations rwandaises infiltrées.
    En réclamant à cor et à cri la constitution d’une zone tampon autour de Rutshuru, Kagamé et ces pions au sein du M23 veulent seulement créer les conditions préalables favorables à la balkanisation du Kivu. Cette zone tampon ouvrira ainsi les portes des territoires déjà sous contrôle du Rwanda via le M23 pour lui permettre de déverser massivement sur notre territoire des populations rwandaises dont le M23 réclame le «rapatriement» comme s’il s’agissait des congolais réfugiés au Rwanda.
     
    Une fois cette étape d’infiltration accomplie, les conditions seront donc requises pour Kagamé qui bénéficie d’une forte complicité au sein de l’ONU pour réclamer le referendum en vue de l’autodétermination des «congolais des territoires concernés». Et le tour sera joué !
     
    Nous invitons, une fois de plus, l’élite congolaise, toutes tendances confondues, ainsi que toute la classe politique congolaise qui se laissent distraire par l’imposteur rwandais Hypolite Kanambe alias « Joseph Kabila » à travers les « concertations nationales», à tourner les yeux vers la bonne direction d’où nous vient le vrai danger.
    Personne au sein de l’agora du Palais du Peuple à Kinshasa ne saura arrêter le plan des rwandais avec des débats creux sur la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Le danger vient de nos ennemis qui sont en passe de réussir le complot de balkanisation et de mise à mort de la République Démocratique du Congo, notre patrie !
     
    Nous encourageons le peuple congolais du Kivu à intensifier la résistance et à soutenir les militaires congolais pour les pousser à tourner leurs armes contre le premier occupant de la RDC, Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » et ses frères rwandais, afin de leur barrer la route et empêcher la réalisation de leur macabre projet.
    Car seul le peuple congolais a aujourd’hui le pouvoir, la force et le devoir de soutenir ses soldats pour l’aider à mettre un terme à l’imposture et à bouter dehors tous les envahisseurs de notre pays ! Nous sommes avec vous jusqu’à la libération!
    Paris, le 21 Septembre 2013
    Candide OKEKE
    L’ŒIL DU PATRIOTE
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    Pourquoi l’opération « Lion rouge » coïncide avec l’arrivée massive et clandestine de militaires rwandais et ougandais dans la base de Kitona ?

    Pourquoi  l’opération « Lion rouge » coïncide avec l’arrivée massive et clandestine de militaires rwandais  et ougandais dans la base de Kitona ?

    L’attaché militaire américain à la Défense, le Colonel  Nicolas J LOVELACE, lors d’une conférence de presse à l’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, a livré à l’opinion publique un vaste programme de  formation militaire des officiers des FARDC par des experts américains dont certains seraient venus de l’Italie. Ce programme baptisé «Lion rouge» serait destiné à évaluer les capacités des FARDC. A faire quoi ?
     
    Se demandent à juste titre les congolais qui savent qu’il n’existe plus d’armée réellement congolaise. On évalue la capacité d’une force existante. Or des FARDC il ne reste plus qu’un lambeau. On peut alors se demander quels sont ces unités militaires congolaises basées à Kitona dont les experts américains veulent évaluer la capacité.
     
    C’est en voulant répondre à cette question que nos investigations nous ont conduits à découvrir un phénomène bizarre et préoccupant! Juste avant le démarrage du programme «Lion rouge», dans la nuit du samedi 6 à dimanche 7 septembre, il eut 6 rotations des avions C130 qui ont débarqué à Kitona 3 bataillons de militaires rwandais et ougandais.
     
    L’opération nocturne s’est déroulée sous la supervision du Général MUTSAPHA entouré d’un staff exclusivement rwandais et par conséquent, la langue de travail cette nuit-là à l’aéroport de Kitona était le kinyarwanda.
    Le premier vol a débarqué un contingent de militaires en tenue de l’UPDF (armée ougandaise) et le second qui a suivi a débarqué les éléments militaires en tenue de la RDF
    (armée rwandaise).
    Les vols se sont alternés jusqu’à débarqué au total 3 bataillons : 2 rwandais et 1 ougandais. Les troupes rwandaises étaient conduites par le Général SHEMA, celui-là même qui avaient commandé les troupes rwandaises lors de l’affrontement avec les troupes ougandaises à Kisangani en RDC. Ces troupes étrangères furent conduites et logées dans des bâtiments éloignés de ceux des militaires congolais de la base.
     
    Après leur avoir distribué nuitamment des tenues des FARDC, le lendemain matin, le général MUSTAPHA informera les officiers congolais sous ses ordres qu’il venait de recevoir du renfort en provenance de Kinshasa. Sans plus ! Mais ironie du sort, ce sont des militaires congolais qui ont été chargés de déballer et de monter les armes lourdes (Mortiers 125, AKA 47 et Lance-roquettes) toutes neuves chargées au bord de 6 véhicules en provenance de Kinshasa, mais destinées aux troupes rwandaises et ougandaises en provenance de Kigali et Kampala!
     
    Il est difficile d’imaginer que les puissantes antennes des services américains actuellement basés à Kitona pour la sécurité de leurs hommes dans l’opération «Lion rouge» ne soient pas informées d’une opération nocturne d’une telle ampleur. Notez une autre «coïncidence» : cette opération nocturne du débarquement des troupes rwandaises et ougandaises a eu lieu le jour même où « Joseph KABILA » prononçait son discours inaugurale des «Concertations nationales» à Kinshasa et chantait aux congolais la «réconciliation nationale»!
     
    Lorsque nous savons que l’agression rwando-ougandaise de la RDC en 1996 a été conçue, organisée, soutenue et dirigée par Washington, lorsque nous savons que le plan de la balkanisation de la RDC et du pillage de ses ressources est fortement soutenu par des puissants lobbies financiers américains et européens jusqu’à ce jour, nous avons toutes les raisons de nous inquiéter de cette «coïncidence» des opérations vastes et sans contours à Kitona, juste au moment où à Kampala des intentions de révision des frontières pour la balkanisation de la RDC se font de plus en plus au grand public.
     
    La présence de ces troupes ougandaises et rwandaises à Kitona juste au moment où l’imposteur rwandais ouvre le bal de distraction des congolais avec l’aide de ses nombreux frères rwandais au sein des institutions de la RDC devrait interpeller les patriotes congolais.
     
    L’œil du Patriote continue, avec l’aide des officiers patriotes congolais, à observer de près l’évolution de cette situation. Il invite les officiers et militaires congolais basés à Kitona à redoubler de vigilance et à renforcer leur solidarité pour faire face au complot qui se trame contre notre pays.
    Paris, le 19 Septembre 2013
    Candide OKEKE
    L’ŒIL DU PATRIOTE
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    Le Rwanda nest pas un exemple de démocratie 2eme partie)


    France 24 - Le Débat


    Le Rwanda   n'est pas un exemple - Partie 2
    http://guerre-de-lest.blogspot.com/2013/09/le-rwanda-nest-pas-un-exemple-de.html

    RDC : Pas d’amnistie pour les rebelles du M23

    RDC : Pas d’amnistie pour les rebelles du M23

    Une semaine après la reprise des pourparlers de Kampala, le gouvernement congolais a établi et remis à la facilitation une liste d’une centaine de chefs de troupes du M23, sur un total estimé à plus ou moins mille sept cents combattants. Ces personnes sont définitivement non éligibles au bénéfice d’une loi d’amnistie et à la réintégration des Forces armées de la RDC. C’est ce qu’a déclaré, jeudi 19 septembre, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d’une conférence de presse qu’il a organisée à Kinshasa.
    Sans citer les noms des membres du M23 faisant partie de cette liste, Lambert Mende parle notamment de trois colonels dont un condamné à la peine capitale, et deux à la perpétuité en prison à Kinshasa ainsi que de deux lieutenants colonels dont un s’est évadé.
     
    Il justifie cette décision par « le souci d’éviter l’éternel retour à la case de départ dans la spirale des violences récurrentes que subissent les populations congolaises dans l’Est du pays ».
    Selon Lambert Mende, le gouvernement s’en tient à quelques « principes clairs » dans les conclusions en gestation des pourparlers de Kampala. Il cite notamment :
    • Les personnes ayant participé à plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel
    • Les auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, notamment les meurtres de civils, viols et violences sexuelles
    • Les personnes responsables du recrutement d’enfants soldats ainsi que celles impliquées dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC
    • Les personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale ou pour violation des droits humains
    • Des personnes jugées et condamnées par les Cours et tribunaux de la RDC pour activités criminelles
    « C’est ainsi et ainsi seulement que nous pourrons combattre l’impunité et espérer établir une paix durable dans notre pays et dans la région des Grands Lacs », a affirmé le porte-parole du gouvernement de la RDC.
    Lambert Mende a aussi révélé huit cas de fraude à la nationalité dans le chef d’activistes du M23 jouissant d’une nationalité étrangère.
    Il s’agit d’un ex-général, deux ex-colonels, trois ex-Lieutenant-Colonels et Majors qui s’étaient infiltrés au sein de nos forces armées à la faveur des opérations dites de brassage et de mixage.
     
    Le porte-parole du gouvernement s’en tient à la Constitution de la RDC pour étayer ses propos :
    « La loi congolaise consacre jusqu’à ce jour le principe de la nationalité unique et exclusive. La principale condition pour faire partie des forces régulières congolaises, c’est d’être Congolais. Or, en l’état actuel de la loi, on ne peut être Congolais et jouir dans le même temps d’une autre nationalité ».
    Quant à la participation des groupes armés encore actifs aux concertations nationales, le porte-parole du gouvernement congolais n’apprécie pas cette idée. Il estime que ces assises « ne doivent pas se transformer en un exercice de sacralisation des crimes et de l’impunité ».
    « Imaginez un seul instant que ceux qui sont militairement défaits aujourd’hui deviennent demain les officiers pour commander ceux qui leur ont infligé cette déculottée. Il en est de même en diplomatie où la voix de notre pays pèse désormais de plus en plus. Quelle frustration dans le chef de nos vaillants diplomates si quelque criminel qu’ils avaient dénoncé était promu chef de Mission par le biais d’un tel passe-passe », s’est-il interrogé.

    Preuves à l'appuis Le Rwanda soutiens Les M23


    Le soldat congolais kidnappé au Rwanda libéré

    Le sergent-major Munanga Kusakana André de la 10e région militaire des Forces armées de la RDC, kidnappé par les policiers rwandais a été libéré mardi 17 septembre. Accusé de violation du territoire rwandais, il a été enlevé et détenu à Kigali depuis dimanche 13 septembre par la police rwandaise. Mais la partie congolaise soutenait que ce sous-officier se trouvait sur la zone neutre, à la grande barrière, frontalière entre la RDC et le Rwanda.
     
    Capture d’écran du site web du ministère rwandais de la Défense
    De retour à Goma, le sergent-major Munanga a été accueilli par les autorités civiles et militaires du Nord-Kivu.

    Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa, a remercié le mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale de la Région de grands lacs (CIRGL) qui a obtenu sa libération auprès des autorités rwandaises.
    « Il était question qu’on nous rende notre sous-officier depuis hier [lundi] mais ça n’a pas été possible. Aujourd’hui c’est chose faite. Nous remercions le mécanisme conjoint [de la CIRGL] », a affirmé Feller Lutahichirwa.
    Le vice-gouverneur du nord-Kivu estime que des « incidents peuvent arriver mais nous devons continuer notre bon voisinage entre nos deux pays ».
    « Ce qui est essentiel est qu’on puisse davantage accroître le mécanisme de résolution de ce genre d’incidents que ce soit au niveau de service migratoire ou judiciaire. Parce que nous avons la criminalité transfrontalière », a ajouté Feller Lutahichirwa.

    Pour sa part, le secrétaire exécutif de a CIRGL, Ntumba Luaba, a confirmé cette libération.
    « Je confirme cette libération. Dès que nous avions appris la nouvelle de son arrestation, nous sommes entrés en contact avec le mécanisme conjoint de suivi de la CIRGL. Il vient d’être remis entre les mains des autorités provinciales [de Goma] », a déclaré Ntumba Luaba.

    frontiere rwandaPeu avant la libération du sous-officier congolais, le Rwanda avait demandé « plus de temps » pour examiner son dossier.
    A en croire, Ntumba Luaba, le Rwanda a libéré le militaire congolais parce qu’il a estimé « qu’il n’y avait pas de motif de le retenir un peu pus longtemps ».
    « L’essentiel était de faire en sorte que la tension qui s’accentuait entre les deux pays baissent. C’est aussi une interpellation concernant la délimitation des frontières entre les deux pays. Cette zone neutre entre le Rwanda et la RDC n’est plus clairement délimitée. On y a construit de telle sorte qu’on ne sait plus si on se retrouve au Rwanda ou en RDC », a indiqué Ntumba Luaba
    http://guerre-de-lest.blogspot.com/2013/09/le-soldat-congolais-kidnappe-au-rwanda.html
     

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